Om L'odeur du pagne
L¿auteur a voulu que ce soit une nouvelle. Mais la texture de l¿ouvrage tire également d¿une biographie fictive. Au niveau du personnage ensuite : l¿encyclopédisme de sa formation rappelle Gargantua ; sa polyvalence illimitée fait dans l¿éclectisme professionnel d¿un tout autre siècle que le nôtre qui est plutôt favorable à la spécialisation. Son immoralisme enfin l¿apparente à la lignée de Cléopâtre de Plutarque, que Nana de Zola et plus près de nous, de c¿est le soleil qui m¿a brûlée de Calixte Beyala dont elle rappelle le naturalisme et la mocherie.Le plus grand mérite de cet ouvrage se situe, il me semble, dans la possibilité qüil offre à toutes les catégories sociales de la communauté congolaise actuelle et pourquoi pas mondiale de retrouver son image un peu comme dans le miroir miraculeux de Milan Kundera.
Visa mer