Le climat comme arme de guerre

Le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) est une recherche financée par l'armée de l'air américaine, la marine et l'université d'Alaska dans le but officiel de "comprendre, simuler et contrôler les processus ionosphériques susceptibles de modifier le fonctionnement des systèmes de communication et de surveillance". Il a débuté en 1993 par une série d'expériences étalées sur vingt ans. Il est similaire à de nombreux réchauffeurs ionosphériques existants dans le monde et dispose d'un grand nombre d'instruments de diagnostic dans le but d'améliorer les connaissances scientifiques sur la dynamique ionosphérique. Certains pensent que le projet HAARP est une arme américaine capable de contrôler le climat en provoquant des inondations et d'autres catastrophes. En 1999, le Parlement européen a publié une résolution affirmant que HAARP manipulait l'environnement à des fins militaires et demandant une évaluation du projet par le STOA (Science and Technology Options Assessment), l'organe de l'Union européenne chargé d'étudier et d'évaluer les nouvelles technologies. En 2002, le Parlement russe a présenté au président Vladimir Poutine un rapport signé par 90 députés des commissions des relations internationales et de la défense, affirmant que HAARP était une nouvelle "arme géophysique" capable de manipuler la basse atmosphère terrestre. En mai 2014, l'armée de l'air américaine a annoncé qu'elle mettait fin au projet. Le projet a été créé par le sénateur américain Ted Stevens, à l'époque où il exerçait un contrôle important sur le budget de la défense des États-Unis.