av Marcos Matias
839,-
En dialoguant avec ces questions instigatrices relatives au biopouvoir disciplinaire, développées par Michel Foucault dans L'histoire de la sexualité : Will to Know (1976), Marcos Rocha a non seulement déduit, dans ce livre, que le pouvoir disciplinaire s'est constitué, de manière immanente, comme le nouveau lieu historique du pouvoir souverain, au sein de la modernité, mais aussi que le racisme d'État est, ou peut être, contre tout le monde, puisque, si les deux institutions correctionnelles du biopouvoir disciplinaire, la prison et l'hospice, ne sont pas des lieux de pouvoir, elles ne sont pas des lieux de pouvoir, la prison et l'hospice, par leur seule existence, nous mettent tous en suspicion (soit nous sommes des criminels en puissance, soit nous sommes fous), c'est que le droit de mort, de violence, typique de la société de souveraineté, dans le contexte disciplinaire, n'a pas cessé d'être en vigueur, mais s'est institutionnalisé. Le biopouvoir disciplinaire-institutionnel est le nouveau lieu de la souveraineté, cette fois-ci immanente, séculaire, quotidienne, corporelle, subjective, dans la modernité de la société bourgeoise. Par Luís Eustáquio Soares.