Drôles d'oiseaux

Au hasard de leur itinérance, un paumé, un militant déçu, une victime d'intimidation, un être culturellement discriminé et une dépendante affective convergent vers un lieu isolé aux abords d'un village. Ils partagent leurs états d'âme et échafaudent des avenues de liberté. L'une d'elles est la construction d'un refuge dans une zone de répit ceinturée d'une nature vierge. Des trafiquants cherchent à s'approprier le projet pour en faire un lieu de négoce de biens et de personnes. Ragaillardie par l'affront des escrocs, la bande de nomades organise une riposte à l'invasion de leur territoire. Ils se barricadent en créant un village autour du refuge. Le site se peuple de personnes en quête de convivialité et d'entraide. Regroupés, la bande et les nouveaux arrivants unissent leurs efforts pour contrer l'envahissement des trafiquants. Plus que l'organisation d'une riposte, ils configurent le développement harmonieux du village propre à la réalisation de projets porteurs d'épanouissement. Les trafiquants abdiquent, les villageois s'enracinent et les nomades regagnent des aires de liberté hors des contraintes de l'enracinement. Résilients, ils insufflent espoir et énergie à la reprise en main de leur avenir. La trame du roman est un placide mouvement d'apaisement qui atténue un rythme effréné d'anxiété. Ce déplacement affectif guide le groupe de nomades à s'affranchir d'un tumulte émotif.