Om Déchirés Entre Coeur et Peau
La grande interrogation humaine demeure, la volonté de l'Homme, peut-elle être vraiment son paradis? En d'autres mots, peut-on espérer assister un jour au triomphe de la détermination humaine sur ce qui écrase l'Homme et le tient attaché à la géhenne des sentiments triviaux et des préjugés saboteurs de spiritualité ? Ou pour formuler plus simplement ce majeur souci humain, aurons-nous un jour vaincu tout héroïsme humain qui, pourtant, foule l'humain aux pieds? Déchirés entre Coeur et Peau entend démontrer que certainement un consensus peut être atteint par l'humain en vue de contourner les obstacles néfastes à l'humain et tourner la volonté de l'Homme en son paradis. Commençons par admettre que certaines des plus belles histoires que notre humanité partage le privilège d'apprécier, qu'elles soient fictives ou véritables, ont pour objectif exclusif d'assurer la victoire de l'amour sur tous les contrecoups réfractaires à la poursuite du bonheur. L'ambition de faire triompher les sentiments du coeur, pour pénible qu'elle soit, est une entreprise à la fois innée et inhérente à la nature humaine; et, elle est aussi vieille que notre humanité. Permettez-moi de nourrir l'ambition que Déchirés entre Coeur et Peau est l'une de ces histoires-là, ou peut-être l'une des plus ambitieuses, en ce qu'elle entend mettre en relief. Cette narration fictive, en ses extravagances et ses modérations même, propose de démontrer que, de toutes les propensions favorables ou néfastes aux relations humaines, l'amour devrait être le plus accessible mais reste, de loin, l'alternative la moins disponible d'entre toutes. Ce roman tente de remuer les cendres sans cesse chaudes d'un sujet pourtant aussi vieux que le monde et qui devrait maintenant se coucher vaincu sous les charbons froids de l'oubli. Consentez-moi, néanmoins, un peu d'indulgence en cas de simultanéité frappante entre l'imaginaire animé et le réel défiguré que j'ai essayé de mettre en relief. Ceci dit, ce qui constitue l'essence et la matière de ce roman, y inclus les personnages mis en scène, n'est que pur produit d'invention ou mieux pour dire comme Jules Verne, une hémorragie de mon imagination. Naturellement, exception doit être faite de ce qui est ordinairement accepté comme connaissance absolue de la nature humaine. En effet, l'expérience humaine, qui est à la fois universelle et caractéristique à tous les temps et à toutes les sociétés, en termes de grandeur et de faiblesse et leurs multiples formes d'expression y inclus héroïsme et indignité, est amplement exploitée ici. En mon humble connaissance, aucune histoire n'est vécue ou n'a été vécue comme décrite dans ce roman. Ainsi, toute connexion avec les gens existants et les faits connus n'est que contrecoup du hasard et n'engage en rien ma volonté de faire oeuvre strictement impartiale et/ou allégorique. La nature fondamentale de cet effort littéraire en deux parties ne vise pas à juger ou à condamner les extrêmes regrettables de l'Homme contre l'Homme mais serait de préférence un arbitre équitable de leurs déclarations et actions tout en souhaitant la possibilité de trouver une formule qui garantirait la paix entre eux. La poursuite du bonheur proclamée par la plus grande convention humaine de toutes: La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme étant une pour tous, tous les comportements inadéquats doivent être adressés de manières civiles.
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