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  • av Romain Rolland
    339,-

  • av Andre Suares
    339,-

  • av Edmond Rostand
    845,-

  • av Andre Suares
    339,-

  • av Romain Rolland
    345,-

  • av Romain Rolland
    339,-

  • av Jean Bonnerot
    345,-

  • av Gilberte Perier
    339,-

  • av Gilberte Perier
    339,-

  • av Emile Montegut
    339,-

  • av David Friedrich Strauss
    559,-

  • av Maurice Paléologue
    339,-

    " Voici longtemps déjà que voyageurs et artistes déplorent, par tous pays, la disparition de la couleur locale, et l¿altération profonde que le développement des relations commerciales et l¿invasion des produits de l¿industrie moderne ont fait subir aux anciennes m¿urs, aux costumes, à l¿aspect des campagnes, à la physionomie intime des villes, à tout ce qui donnait autrefois aux voyages leur charme pittoresque. S¿il ne s¿agissait que de l¿Europe, si vieille, si activement fouillée en tous ses recoins, les esprits curieux de couleur locale en feraient aisément leur deuil :mais, dans tout le reste du monde comme à nos portes, la vie moderne a tout envahi, tout recouvert d¿un enduit uniforme sous lequel apparaissent, par places, les teintes anciennes à demi effacées. Il semble désormais impossible de rencontrer un pays où la civilisation européenne n¿ait déjà plus ou moins marqué son empreinte, où il soit permis de goûter sans mélange l¿illusion d¿être transporté loin de notre monde moderne où l¿on puisse retrouver intacts les traits caractéristiques d¿un peuple ou d¿une société, et vivre en plein XIXe siècle de la vie que menaient des générations mortes depuis longtemps."

  • av Jules Simon
    339,-

    " Lorsqüà la suite de la révolution française les coutumes locales et les privilèges des diverses provinces firent place à cette organisation régulière et uniforme qui réunit toute la France sous une même administration et dans une même hiérarchie, Paris devint l¿unique centre de tous les pouvoirs et de tous les intérêts, et, par une conséquence presque nécessaire, de tout le mouvement littéraire et scientifique du pays. Les communautés religieuses vouées à la culture des lettres furent proscrites ; avec elles disparurent les cours, les bibliothèques, les collections, et, ce qui n¿est pas moins nécessaire pour susciter et entretenir le zèle des études, les conseils, les encouragements et l¿exemple d¿hommes éclairés qui mettent en commun leurs lumières et leurs espérances. Par suite de cette concentration, tandis que l¿Angleterre a deux universités florissantes, et qüen Allemagne on rencontre partout des universités, des académies, des hommes d¿étude, en France, l¿activité intellectuelle n¿a, à vrai dire, qüun seul foyer pour suffire à tous les besoins. "

  • av Friedrich Nietzsche
    645,-

    " Lorsque Zarathoustra eut atteint sa trentième année, il quitta sa patrie et le lac de sa patrie et s¿en alla dans la montagne. Là il jouit de son esprit et de sa solitude et ne s¿en lassa point durant dix années. Mais enfin son c¿ur se transforma, ¿ et un matin, se levant avec l¿aurore, il s¿avança devant le soleil et lui parla ainsi :« Ô grand astre ! Quel serait ton bonheur, si tu n¿avais pas ceux que tu éclaires ?Depuis dix ans que tu viens vers ma caverne : tu te serais lassé de ta lumière et de ce chemin, sans moi, mon aigle et mon serpent.Mais nous t¿attendions chaque matin, nous te prenions ton superflu et nous t¿en bénissions.Voici ! Je suis dégoûté de ma sagesse, comme l¿abeille qui a amassé trop de miel. J¿ai besoin de mains qui se tendent.Je voudrais donner et distribuer, jusqüà ce que les sages parmi les hommes soient redevenus joyeux de leur folie, et les pauvres, heureux de leur richesse."

  • av Madeleine Pelletier
    339,-

    " Le but naturel de l¿amour, c¿est la reproduction de l¿espèce. Les partisans des causes finales disaient que la nature avait fait agréable l¿acte sexuel, pour inciter les individus à se perpétuer. Il ressort de la théorie transformiste, qui est admise aujourd¿hui et qui s¿appuie sur nombre de faits de l¿histoire naturelle, que seules ont pu persister, parmi les espèces bi-sexuées, celles chez lesquelles l¿union des sexes a été un plaisir ; s¿il a existé des espèces bi-sexuées où les deux sexes n¿avaient aucun attrait l¿un pour l¿autre, elles ont dû nécessairement disparaître." Madeleine Pelletier, née le 18 mai 1874 à Paris et morte le 29 décembre 1939 à Épinay-sur-Orge, est en 1906 la première femme médecin diplômée en psychiatrie en France. Elle est également connue pour ses multiples engagements politiques et philosophiques et fait partie des féministes les plus engagées au regard de la majorité des féministes françaises du xxe siècle.Elle interrompt très jeune ses études et fréquente dans son adolescence les groupes socialistes et anarchistes qui forment les idées qui restent les siennes jusqu'à sa mort. À vingt ans, elle décide de reprendre ses études malgré sa pauvreté, et parvient à devenir médecin. Cette réussite sociale ne la satisfait cependant pas et elle multiplie ses engagements dans la société. En 1906, elle est initiée franc-maçonne, est choisie comme présidente d'une association féministe et devient membre de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Au sein de la franc-maçonnerie comme à la SFIO, elle cherche à faire avancer la cause des femmes. Ses prises de position lui valent de fortes inimitiés au sein même de sa famille politique ou dans les rangs de la franc-maçonnerie. Les tentatives de mise à l'écart dans ces deux groupes l'incitent à se rapprocher des mouvements anarchistes et à changer de loge maçonnique.En 1917, elle s'enthousiasme pour la révolution d'Octobre en Russie et entreprend un voyage plein d'espérance pour admirer la réalisation de son idéal. Toutefois, la situation catastrophique du pays la fait déchanter, bien qu'elle conserve toujours la foi dans l'« idéal communiste ». Rentrée en France, elle reprend la lutte pour une société communiste avec des libertaires. Elle combat aussi la montée du fascisme sans cesser son combat féministe.Pour faire connaître ses idées, elle écrit de nombreux articles, publie des essais, des romans et des pièces de théâtre. Cet activisme est brisé en 1937 lorsqu'un accident vasculaire cérébral la rend hémiplégique. Elle reprend ses combats malgré son handicap à l'issue de sa convalescence. En 1939, elle est inculpée pour avoir pratiqué un avortement, mais ses accusateurs se rendent compte que son état physique ne lui permettait pas de réaliser cet acte. Ils la déclarent tout de même dangereuse pour elle-même et pour autrui, et la font interner en asile psychiatrique, où sa santé physique et mentale se détériore. Elle meurt d'un second accident vasculaire cérébral, le 29 décembre 1939.

  • av Paul Scudo
    339,-

    " Que faire dans un gîte à moins que l¿on n¿y songe ?a dit le bon et incomparable La Fontaine... Que faire surtout à Paris pendant les mois de chaleur caniculaire que nous venons de traverser ? Les théâtres sont morts, les artistes se reposent des fatigues de l¿hiver, et la société élégante se disperse dans tous les coins de l¿Europe ; tout le monde voyage jusqüaux vieilles symphonies, qui vont chercher aux eaux un remède à des maux incurables. Ce ne sont pas les dix ou douze opéras-comiques nouveaux qüon a fait défiler comme des ombres chinoises, ni le ballet de Sacountala, dernier soupir de l¿école de la fantaisie, qui peuvent dédommager un pauvre critique dans l¿exercice de ses pénibles fonctions. Puisque le Rhin est à nos portes, et que, grâce à l¿esprit humain, plus puissant que Louis XIV, il n¿y a plus de Pyrénées ni de frontières infranchissables, allons nous assurer, si la musique qüon fait là-bas, dans ce pays de Bade et lieux circonvoisins dont on raconte tant de merveilles, vaut un peu mieux que celle qüon entend à Paris. Ce raisonnement fait, je me suis confié à un train de grande vitesse, et j¿ai franchi le Rhin, que j¿ai parcouru de haut en bas. Je prends la liberté, monsieur, de vous transmettre le récit véridique de mes impressions."

  • av Andre Suares
    339,-

    " Vous frappiez à ma porte et j¿allais vous ouvrir ; Vous veniez le matin en porteur de nouvelle.Vos mains brunes serraient ma main conventuelle, Moi, le prieur, et vous, le bon frère martyr.À mon droit de me taire, à mon art de souffrir Vous avez pris souvent une part fraternelle. Vous étiez bien le fils que Notre-Dame appelle, Et le soldat de Dieu qui veut vaincre et mourir.Péguy, cher vigneron de la vigne de gloire, Vous aviez aux souliers la Beauce avec la Loire, Ô bon homme de pied et de pain au chanteau.Vous étiez âpre et juste et plein de bonne haine. Et vous avez porté sous un petit manteauLe grand c¿ur paysan de la Bonne Lorraine."

  • av Jules Simon
    339,-

    " Je ne veux pas mettre votre nom en toutes lettres, parce qüil est trop grand, et mon cadeau trop petit.Le titre de ce volume est mon excuse pour vous l¿offrir. La peine de mort disparaîtra bientôt de nos Codes ; et c¿est vous qui l¿aurez effacée.Vous m¿avez envoyé, il y a six mois, un Livre. Je vous adresse en échange quelques pages, qui n¿ont d¿autre mérite que de raconter un fait véritable et d¿exprimer des sentiments sincères. Je doutais encore quand je les ai écrites, il y a trente ans. À présent, grâce à vous je ne doute plus, et je vous en remercie."

  • av Jules Simon
    339,-

    " L¿histoire de M. Maine de Biran touche aux circonstances les plus critiques de notre histoire contemporaine, et au premier développement de la philosophie qüon a depuis appelée la philosophie éclectique. Sa vie n¿offre qüun seul évènement, mais il s¿agit de la chute de l¿empire et de la première invasion du territoire ; sa philosophie roule sur une seule question, mais c¿est par l¿étude approfondie de cet unique point que la philosophie française a été renouvelée de fond en comble, ou du moins c¿est par là qüa commencé la grande révolution que nous avons vue s¿accomplir dans les méthodes et dans les idées. Mêlé toute sa vie aux plus grandes choses, il est resté volontairement obscur, pendant que ses amis s¿illustraient à côté de lui ; et, par une bizarre destinée, sans la publication de ses ¿uvres, effectuée après quinze ans, à travers mille obstacles, par les soins d¿une pieuse et persévérante amitié, la génération nouvelle ignorerait peut-être le nom de celui qui fut l¿ami le plus constant de M. Lainé, et que M. Cousin appelle son maître.Il y a près de trente ans que l¿école éclectique a été fondée. Les cours de M. Royer-Collard l¿établirent dès l¿abord avec autorité dans le monde scientifique et littéraire, et depuis, l¿enseignement et les ouvrages de M. Cousin lui ont donné cette importance et cet éclat que ses ennemis mêmes ne songent pas à contester. Qui ne sait de quelle popularité jouissait cette école sous les dernières années de la restauration, et de quelles attaques cette popularité fut bientôt suivie ?"

  • av Jules Simon
    339,-

    " Le nom d¿Abélard s¿est transmis de siècle en siècle avec la triple consécration du génie, de la passion et du malheur ; mais, quelque illustres que soient ses amours, on ne connaissait, jusqüà ces dernières années, ni sa doctrine, ni l¿influence qüil a exercée sur la philosophie de son temps. La plupart de ses ouvrages étaient oubliés ou perdus ; il ne restait de lui que sa gloire. Abélard ne ressemble pas à ces docteurs du moyen-âge qui ont régné obscurément dans les écoles, et n¿ont laissé après eux que le souvenir de vaines disputes. Abélard a été le héros de son siècle : il l¿a occupé tout entier de ses succès et de ses malheurs."François-Jules Suisse dit Jules Simon est un philosophe et homme d¿État français, né le 27 décembre 1814 à Lorient et mort le 8 juin 1896 dans le 8e arrondissement de Paris.

  • av Lewis Carroll
    339,-

    Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (titre original : Alice's Adventures in Wonderland), fréquemment abrégé en Alice au pays des merveilles, est un roman publié en 1865 par Lewis Carroll. Lors de sa première écriture, le livre n'était pas destiné aux enfants. L'écriture fut reprise une seconde fois pour les enfants en conservant les personnages merveilleux qui la rendaient si attrayante pour ce jeune public. Le roman foisonne d'allusions satiriques aux amis de l'écrivain et aux leçons que les écoliers britanniques devaient mémoriser à l'époque. Le pays des merveilles décrit dans le conte joue sans cesse avec la logique. L'ouvrage reste populaire au xxie siècle, aussi bien auprès des enfants que des adultes.Le livre a connu une suite intitulée De l'autre côté du miroir. Les adaptations cinématographiques combinent souvent des éléments des deux livres. L'écrivain américain Martin Gardner a publié The Annotated Alice qui regroupe Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir accompagnés des poèmes victoriens que Lewis Carroll parodia dans le corps du texte.HistoriqueAlice Liddell photographiée en 1860 par Lewis Carroll.Le livre a été publié le 4 juillet 1865, trois ans jour pour jour après une promenade en barque sur l'Isis (qui coule à Oxford) effectuée par les révérends Dodgson (Carroll) et Robinson Duckworth2 en compagnie de trois jeunes filles:Lorina Charlotte Liddell (âgée de 13 ans, appelée Prima dans le poème d'ouverture).Alice Liddell (âgée de 10 ans, appelée Secunda dans le poème d'ouverture).Edith Liddell (âgée de 8 ans, appelée Tertia dans le poème d'ouverture).L'excursion commença au pont Folly près d'Oxford et finit une dizaine de kilomètres plus loin dans le village de Godstow. Durant le trajet, Dodgson raconta aux s¿urs Liddell une histoire qu'il venait d'inventer. Celle-ci fut suivie plus tard par Alice's Adventures Underground et finit par devenir Alice's Adventures in Wonderland.En 1998, un exemplaire de la première édition a été vendu 1,5 million de dollars, ce qui est une vente record pour un livre pour enfants. Seuls vingt-deux exemplaires de la première édition de 1865 auraient survécu. Dix-sept d'entre eux se trouvent dans des bibliothèques et cinq chez des particuliers.

  • av Marquis De Segur
    699,-

    " La matinée du 10 mai 1774, à Versailles, s¿écoula dans l¿attente de l¿événement qui ne faisait doute pour personne. Louis XV, dans la nuit précédente, avait bien, il est vrai, repris un moment connaissance, mais c¿étaient ces minutes de lucidité fugitive qui précèdent parfois l¿agonie. Il était prêt d¿ailleurs, pour le redoutable passage, sa maîtresse renvoyée, les sacrements reçus, les ordres donnés, de sa bouche, pour que son petit-fils, l¿héritier de son trône, fût tenu éloigné du foyer d¿infection qüétait sa chambre de mourant. Louis-Auguste, naguère Duc de Berry, maintenant Dauphin de France, se conformait, en sujet respectueux, à cette injonction suprême. Confiné depuis l¿aube dans les appartements de la Dauphine, avec quelques personnes de sa suite ou de son service, il guettait, plein d¿angoisse, les messagers qui se succédaient d¿heure en heure. Une seule fois, dans cette matinée, il fit acte d¿autorité. Une lettre de sa main adressée à l¿abbé Terray, contrôleur général, lui prescrivait de distribuer aux pauvres de Paris une somme de 200 000 livres, afin qüils priassent pour le Roi : « Si vous trouvez, ajoutait-il, que ce soit trop, vu les besoins de l¿État, vous les retiendrez sur ma pension et sur celle de Madame la Dauphine. » Cet ordre et les termes de ce billet, connus et publiés sur l¿heure, excitaient déjà de toutes parts un attendrissement général."

  • av Albert Robida
    339,-

    " IL y avait une fois, dans une ville de Perse, deux frères nommés Kassim et Ali-Baba. Kassim était riche tandis qüAli-Baba était pauvre. Pour gagner sa vie et celle de ses enfants, il allait couper du bois dans la forêt voisine, et le ramenait à la ville, pour le vendre, chargé sur trois ânes qui constituaient toute sa fortune. Un jour Ali-Baba achevait de couper sa charge de bois lorsqüil distingua une troupe de cavaliers qui s¿avançaient dans sa direction. Craignant d¿avoir affaire à des voleurs, il abandonna ses ânes et monta sur un gros arbre touffu.Les cavaliers mirent pied à terre, ils étaient quarante. Le chef de la bande se dirigea vers un rocher situé près du gros arbre où Ali-Baba s¿était réfugié, écarta les broussailles et prononça :« Sésame, ouvre-toi ! » Aussitôt, une porte s¿ouvrit, les brigands s¿y engouffrèrent, le chef entra le dernier et la porte se referma sur lui.Après un bon moment, la porte se rouvrit, livrant passage aux quarante voleurs. Quand ils eurent tous défilé, le chef dit solennellement : « Sésame, referme-toi ! » Et la porte se referma."

  • av Maurice Paléologue
    339,-

    " C¿est un rôle singulièrement délicat que celui qui incombe à la femme d¿un auteur célèbre, d¿un poète illustre, d¿un éloquent philosophe. Dans cette étrange comédie qui est la vie d¿un grand homme de lettres, ce n¿est pas généralement pour l¿épouse que les belles tirades ont été écrites : les passages à effet, les scènes qui enlèvent les applaudissemens des contemporains et qui retiennent l¿admiration béate de la postérité, sont accaparés par les rivales, par ce ch¿ur d¿héroïnes et d¿amantes, plus ou moins sincères et désintéressées dans leur passion, que tout noble écrivain a rencontrées sur sa route, et qui, cédant à la séduction du talent, à l¿heureuse puissance du génie, viennent s¿offrir à lui, comme Marguerite d¿Ecosse déposait l¿hommage de son baiser sur les lèvres d¿Alain Chartier endormi."

  • av Romain Rolland
    339,-

    " Au début de cette étude, j¿adresse mes remerciements affectueux à ma fidèle collaboratrice, ma s¿ur, et à mon ami Kalidâs Nâg, dont le grand savoir et l¿infatigable obligeance ont guidé mes pas dans la forêt de la pensée hindoue.Je remercie égaiement l¿éditeur S. Ganesan, de Madras, qui a mis à ma disposition une grande partie de ses publications."

  • av Gabriel Seailles
    339,-

    " Nous ne connaissons pas aussi bien que nous le souhaiterions la vie de Léonard. Les documens publiés, contrats, comptes de banque, bilan de la fortune de son père, ne nous apprennent pas ce qui surtout nous intéresserait. Nous savons combien il déposa de florins à l¿hôpital de Santa-Maria-Novella, nous aimerions mieux savoir ce qüil a mis de lui-même dans les passions auxquelles l¿homme n¿échappe guère. L¿amour tardif de Michel-Ange pour Vittoria Colonna lui inspira les plus touchans de ses sonnets ; Léonard ne nous a laissé d¿autre confidence que le portrait de la Joconde, dont le mystère ne sera pas dévoilé. Il y a dans cette ignorance même quelque chose qui irrite notre curiosité. L¿intérêt du roman banal relève l¿austère histoire d¿un grand esprit. Dans ses carnets si nombreux, Léonard constate à plus d¿une reprise les événemens qui le concernent, mais dans une phrase courte, avec une date précise, sans commentaires, sans rien exprimer des sentimens qüils éveillent en lui."

  • av Jules Simon
    339,-

    " Nous avons vu émettre, il y a quelques années, bien des projets pour changer le sort des ouvriers. Aucun n¿a abouti.On n¿a rien fait parce qüon a voulu trop faire, et parce qüon a cru pouvoir improviser dans une matière très difficile. Pour faire réellement du bien aux ouvriers, il ne faut pas étudier les réformes en pleine révolution ; la peur et la colère conseillent mal. C¿est dans le calme, dans la profonde paix, quand le pesant marteau des usines résonne sans relâche, quand les manufactures regorgent de commandes, et que le public commence à perdre tout doucement le souvenir des clubs et de leurs bruyantes manifestations, c¿est alors que les philosophes, sans autre passion que celle de l¿humanité, doivent examiner les intérêts et peser les droits de ces milliers de travailleurs dont la vie s¿écoule devant un établi, et qui, malgré leur activité et leur énergie, ne sont jamais sûrs du lendemain."

  • av Jules Simon
    345,-

    " Comme il faut que tout soit attaqué en ce monde, et jusqüaux choses les plus saintes, la famille elle-même a eu de nos jours ses ennemis. Nous sommes heureusement débarrassés de ces étranges théories, qui, pour réformer la société, commençaient par outrager la nature; mais les transformations rapides de l¿industrie, en appelant de plus en plus les femmes dans les ateliers et en les arrachant à leurs devoirs d¿épouses et de mères, créent pour la famille un péril d¿une espèce toute différente et beaucoup plus grave. Faut-il s¿opposer, coûte que coûte, aux progrès du mal? Faut-il le subir comme une nécessité de notre temps et se borner à chercher des palliatifs? C¿est un problème d¿autant plus difficile à résoudre qüil intéresse à la fois la morale, la législation et l¿industrie."

  • av Moliere
    339,-

    " Cette pièce fut représentée pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 mai 1671. C¿est une imitation de la comédie antique à laquelle s¿ajoutent un grand nombre d¿emprunts faits à diverses comédies d¿intrigue italiennes ou françaises. Le Phormion de Térence en a donné l¿idée première, et plusieurs scènes ont été inspirées par la S¿ur, comédie de Rotrou, le Pédant joué de Cyrano de Bergerac, un canevas italien, Pantalon père de famille, Francisquine, farce de Tabarin, l¿Émilie de Grotto et la Constance de Larivey. C¿est à propos des emprunts qüil avait faits dans les Fourberies de Scapin, que Molière disait : « Je prends mon bien où je le trouve. »"

  • av Maurice Paléologue
    339,-

    " Le charme véritable des créatures autrefois vivantes que nous nous plaisons à évoquer aux heures de rêverie est de laisser toujours quelque chose à deviner d¿elles-mêmes et de ne jamais livrer tout entier de secret de leur âme ; car c¿est à ce prix qüelles éveillent en nous le sentiment du mystère sans lequel il n¿est pas de haute poésie.Ces ombres indécises et voilées ont encore le privilège d¿être, en quelque sorte, réservées à l¿imagination des esprits délicats et d¿échapper aux atteintes du vulgaire. Il n¿est pas donné à tout le monde de les comprendre, de les animer et de les aimer."

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