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  • av Charles Beaudelaire
    339,-

    " Je ne veux pas écrire un traité de la caricature ; je veux simplement faire part au lecteur de quelques réflexions qui me sont venues souvent au sujet de ce genre singulier.Ces réflexions étaient devenues pour moi une espèce d¿obsession ; j¿ai voulu me soulager. J¿ai fait, du reste, tous mes efforts pour y mettre un certain ordre et en rendre ainsi la digestion plus facile. Ceci est donc purement un article de philosophe et d¿artiste. Sans doute une histoire générale de la caricature dans ses rapports avec tous les faits politiques et religieux, graves ou frivoles, relatifs à l¿esprit national ou à la mode, qui ont agité l¿humanité, est une ¿uvre glorieuse et importante. Letra va il est encore à faire, car les essais publiés jusqüà présent ne sont guère que matériaux ; mais j¿ai pensé qüil fallait diviser le travail. Il est clair qüun ouvrage sur la caricature, ainsi compris, est une histoire de faits, une im- mense galerie anecdotique"

  • av Denis Diderot
    339,-

    " Nous connaissions déjà l¿existence de ce mémoire de Diderot, en faveur des droits intellectuels, au moment où paraissait notre volume de La Propriété littéraire au dix-huitième siècle. Nous eussions désiré vive- ment alors le joindre aux pièces réunies dans ce recueil, car ce document n¿eût été inférieur aux autres ni en intérêt ni en autorité. En lisant les indications que donnait à ce sujet M. Renouard dans son savant Traité des droits d¿auteurs (t. Ier , p. 99 et 162), en voyant qüil avait eu ce manuscrit entre les mains, qüil l¿avait consulté à la bibliothèque du roi, en par- courant les quelques passages qüil en a cités, nous avions pensé qüil nous suffirait d¿aller à la bibliothèque impériale pour trouver ce précieux manuscrit, pour publier ces pages inédites de Diderot, et donner son opinion dans cette question si vivement débattue. "

  • av Richard Wagner
    699,-

    " Si insuffisantes que soient la plupart des biographies françaises de Wagner (si niaises même, oserait-on dire, car les allemandes ne valent guère mieux), je n'ai pas à faire ici de notice biographique. Il me suffira de préciser, parmi les circonstances de sa carrière d'artiste, celles qui me sembleraient, plus directement, intéresser le présent labeur de Traduction et d'Édition.Peu de lecteurs ignorent, je le présume, les mésaventures parisiennes du Tannhäuser de Richard Wagner.¿C'était en 1860: on répétait, à l'Opéra, cet ouvrage du compositeur, qui devait être joué l'année suivante, en Mars. Or, quelques mois avant cette représentation, dans les premiers jours de Décembre, l'artiste crut utile de publier, sous forme de Lettre(à M.FrédéricVil lot) , un résumé total de ses idées sur l'Art, et spécialement sur laMusique."

  • av Théodose Du Moncel
    345,-

    " À proprement parler, le téléphone n'est qu'un instrument apte à trans- mettre les sons à distance, et l'idée de cette transmission est aussi ancienne que le monde. Les Grecs employaient des moyens susceptibles de la réaliser, et il n'est pas douteux que ces moyens n'aient été quelquefois mis à contribution dans les oracles du paganisme. Seulement cette trans- mission des sons ne sortait pas de certaines limites assez restreintes, ne dépassant pas sans doute celles des porte-voix. Suivant M. Preece, le document le plus ancien où cette transmission du son à distance soit formulée d'une manière un peu nette, remonte à l'année 1667, comme il résulte d'un écrit d'un certain Robert Hooke, qui dit à ce propos: «Il n'est pas im- possible d'entendre un bruit à grande distance, car on y est déjà parvenu, et l'on pourrait même décupler cette distance sans qu'on puisse taxer la chose d'impossible. Bien que certains auteurs estimés aient affirmé qu'il était impossible d'entendre à travers une plaque de verre noircie même très-mince, je connais un moyen facile de faire entendre la parole à travers un mur d'une grande épaisseur. On n'a pas encore examiné à fond jusqu'où pouvaient atteindre les moyens acoustiques, ni comment on pourrait impressionner l'ouïe par l'intermédiaire d'autres milieux que l'air, et je puis affirmer qu'en employant un fil tendu, j'ai pu transmettre instantanément le son à une grande distance et avec une vitesse sinon aussi rapide que celle de la lumière, du moins incomparablement plus grande que celle du son dans l'air. Cette transmission peut être effectuée non-seulement avec le fil tendu en ligne droite, mais en- core quand ce fil présente plusieurs coudes. »"

  • av Leon Seche
    385,-

    " Depuis une quinzaine d¿années, les livres sur Lamartine se multiplient comme à plaisir. J¿aurais mauvaise grâce à m¿en plaindre, puisque au- jourd¿hui j¿en mets un de plus dans la circulation, et que j¿ai conscience d¿avoir contribué pour une bonne part à remettre en honneur cette grandeetc hèremé moire.Cependant je déclare ici que j¿ai fait ce livre « sans presque y songer », comme dirait Musset. Je n¿y pensais pas, il y a six mois à peine, et il est probable qüil serait encore dans mon encrier, si les circonstances n¿avaient contrarié mon dessein. Il n¿y avait qüun livre, en effet, qui me trottât par la tête, depuis mes premiers essais sur Elvire. C¿était l¿histoire des rapports de Lamartine avec ses trois amis de collège qui furent Louis de Vignet, Guichard de Bienassis et Aymon de Virieu. Et pourquoi ce livre plutôt qüun autre ? "

  • av Edward Bulwer-Lytton
    559,-

    " En visitant ces cités antiques, dont les vestiges exhumés attirent le voya-geur aux abords de Naples, peut-être plus que, tout à la fois, la brumedélicieuse, le soleil sans nuage, les vallées violettes et les orangeraies duSud ; en contemplant, frais et éclatant encore, les demeures, les rues, lestemples et les théâtres d¿une localité de l¿âge le plus fier de l¿Empire ro-main ; il n¿est rien d¿anormal à ce que l¿écrivain qui s¿était déjà efforcé,fût-ce de manière indigne, de revivifier et créer, désirât vivement repeu-pler une fois encore ces rues désertes, restaurer ces ruines élégantes etréanimer des ossements encore cachés à son regard, traversant ainsi ungouffre de dix-huit siècles et éveillant à une seconde existence la Cité dela Mort !"

  • av Leon Seche
    339,-

    "Pourquoi ? peut-être parce qüil a plu un jour à Sainte-Beuve d¿écriredans son Tableau de la poésie française au XVI e siècle, « qüil n¿y avait pas de restes authentiques de l¿ancien manoir du poète, et que tout ce que l¿onsavait de lui , à Liré, c¿est qüun grand homme y avait vécu jadi ».C¿est pourtant ainsi que se font les légendes. Je me demande où Sainte-Beuve avait puisé ces renseignements."

  • av Léon Griaud
    345,-

    " MonsieurJ¿accepte avec empressement l¿offre que vous me faites de collaborer par une lettre préface au nouveau livre que vous allez présenter au public. livre qui pourrait s¿appeler l¿histoire ou le martyrologe de notre sexe. Je vous félicite, Monsieur, d¿avoir eu le courage d¿étudier, de fouiller le passé, de ressusciter tant de documents précieux pour les femmes, ces éternelles lésées.Vous avez fait ¿uvre méritante, car, pour s¿occuper du droit des femmes, il faut être non-seulement vraiment juste, vraiment généreux, mais encore, mais surtout, vrai- ment désintéressé. Saves-vous que même avec le talent que vous mettez au service de la science vous n¿êtes pas certain de vous attirer la faveur de la foule ? Les femmes n¿étant rien, ne possédant rien, ne pouvant dispenser ni la renommée, ni les honneurs, ni la richesse, ne doivent s¿attendre à voir soutenir leurs revendications ni par les politiciens, ni par ceux qui s¿intitulent réformateurs et qui ne sont le plus souvent qüavides de succès, ni par ceux qui sont au pouvoir, ni par ceux qui aspirent à y arriver. La presse elle-même, qui a continué d¿être lavant-garde de l¿opinion, la presse n¿ose lancer l¿idée de libérer la moitié de l¿humanité."

  • av Martial
    699,-

    " Je m¿appelle M. Val. Martial, poëte favori des Romains. Cependant, quelle que soit ma renommée présente, j¿espère qüelle a encore à grandir dans la postérité. En effet, je me suis souvent demandé : Par quel motif refuse-t-on au poëte vivant la renommée et la gloire ? pourquoi donc tant d¿injustice chez les contemporains d¿un homme illustre ? ¿ C¿est que l¿envie ne reconnaît que les talents qui ne sont plus. C¿est ainsi que, par suite d¿une vieille habitude, nous recherchons, de préférence aux constructions modernes, l¿ombre dégradée des portiques de Pompée et le temple ruiné de Catullus. Rome lisait encore les vers d¿Ennius du vivant de Virgile ; le siècle d¿Homère faisait à peine l¿aumône au sublime vieillard ; Ménandre, l¿honneur du théâtre, n¿y rencontra que froideur et dédain ; le charmant Ovide, de son vivant, ne fut reconnu un grand poëte que par Corinne, sa maîtresse. J¿écris donc les mémoires de ma vie pour le jour où je n¿aurai plus besoin de gloire. Ma gloire n¿a donc que faire de se hâter.

  • av Jules Gros
    339,-

    " La Guyane proprement dite, ou plutôt les Guyanes, comprennent toutes les rives nord-est de l¿Amérique du Sud et les pays enclavés entre l¿Orénoque et la rivière des Amazones.Ce vaste territoire, environné par l¿Orénoque d¿une part, le Cassiquiare, qui met ce fleuve en communication avec le Rio Negro, affluent de l¿Amazone, forme une île de 225 lieues du nord au sud, sur 325 lieues de l¿est à l¿ouest. Il est sillonné par un millier de rivières qui le coupent dans tous les sens.Fruit d¿une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle."

  • av Eugene Pelletan
    385,-

    " Voici, mon cher ami, un roi philosophe quelque peu vagabond qui vientfrap peràv otrepor te ;ou vrez-lui,jev ousprie ,etfaites-luiac cueil.Jusqüà présent l¿histoire officielle avait l¿habitude, en parlant de Frédéric, de cacher l¿homme sous le costume de l¿acteur. J¿ai cru devoir, au contraire, écarter le rôle et montrer l¿homme à l¿occasion en déshabillé du matin.Dans cette chronique intime du palais de Potsdam j¿ai rencontré plus d¿une fois Voltaire sur mon chemin, mais on ne fait pas parler Voltaire, on le laisse parler.Je vous en avertis d¿avance, mon ami, vous et la galerie, de peur qüun esprit chagrin ne prenne texte de mon silence, et n¿aille crier dans la rue que j¿ai plumé le paon pour mettre une plume à mon chapeau."

  • av Alfred de Musset
    339,-

    " La confidente se rendit à ce raisonnement avec une parfaite bonne grâce, et, quelques jours après, elle apportait à M. Jules Troubat un coffret rempli de lettres qüelle le priait de déposer à la Bibliothèque nationale sous deux conditions : I° ce dépôt demeurerait anonyme ; 2° le coffret ne serait ou vert qüau bout de cinquante ans .Pourtant, sur les observations de M. Léopold Delisle, la donatrice consentitàré duirecedé laiàtrenteans .Et voilà comment, à partir du 3 janvier dernier, nous eûmes la bonne fortune de pouvoir prendre copie des lettres en question."

  • av Andre Michel
    345,-

    " Une seule fois, au cours de sa Longue carrière de critique et de professeur, en 1896, André Michel s¿était donné la tâche de réunir, en un petit volume, modestement intitule Notes sur l¿art moderne, un certain nombre d¿articles parus ici et là. Quelle ample et brillante matière offrirait la réunion totale de ses articles épanchés au jour le jour, pendant plus de quarante ans, au Journal des Débats notamment! Mais ce serait sans doute trahir sa mémoire que de réaliser sans lui ce qüil n¿avait pas voulu faire lui-même, comme ce serait peut-être le desservir que de publier d¿après des notes, si complètes et fidèles soient-elles, la matière de ses vingt-cinq années de cours, dont la substance seule devait passer dans ses chapitres de l¿Histoire de l¿Art."

  • av Madeleine de Scude¿ry
    689,-

    " Un écrivain que nous aurons à citer souvent, parce qu'en traçant l' HISTOIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE AU DIX-SEPTIÈME SIÈCLE, il a pris pour guide celle à qui le présent volume est consacré, M. Cousin, a exprimé plus d'une fois le regret «qu'à la fin du dix-septième siècle, ou dans le premier tiers du dix-huitième, on n'ait pas eu l'idée de recueillir les petits vers si agréablement tournés que Mlle de Scudéry laissait échapper en toute occasion de sa veine facile, et qui charment à la fois l'esprit et l'oreille. On aurait pu y joindre, ajoutait-il, un choix de lettres sérieuses ou ba- dines sorties de la même plume. Nous sommes assuré qu'on eût composé ainsi un volume agréable.»"

  • av Charles Bigot
    345,-

    " Je me souviens comme si c¿était hier de l¿exposition des ¿uvres d¿Eugène Delacroix qui suivit la mort du grand artiste . C¿était dans un local du boulevard des Italiens, divisé en trois salles, où avaient lieu sou- vent alors les expositions artistiques, et qui, par les vicissitudes des choses d¿ici-bas, est, si je ne me trompe, devenu aujourd¿hui, en se trans- formant, le théâtre des Nouveautés. Ce qui m¿est resté net et précis, c¿est l¿impression ressentie. Nous étions alors, au quartier latin, une jeunesse nombreuse, enthousiaste, amoureuse des choses de l¿esprit, passionnée pour trois choses: la littérature, l¿art, la liberté, toute pleine de fières ambitions et d¿espérances aux ailes grandes ouvertes, résolue à faire de nobles choses quand son heure serait venue, une jeunesse jeune, comme l¿est encore, je l¿espère bien et quoi qüon dise, la jeunesse. Tous à peu près nous étions des romantiques. Nous admirions cette génération vaillante de 1830 qui avait rajeuni tant de choses, livré de si belles ba- tailles, donné de si glorieux assauts, planté enfin son drapeau sur la place conquise."

  • av Jean François Monroy
    385,-

    " Pour connaître le Toisé, il faut sa voir les principes de la Géométrie pratique, démontrée suffisamment en ce Traité pour ce qui concerne le Bâtiment,&sans se surcharger la mémoire des Mathématiques en général, qui exigent une trop longue étude: d¿ailleurs, il y a des Auteurs qui en ont amplement traité,&auxquels les Artistes peuvent avoir recours, s¿ils désirent d¿en avoir une plus ample connaissance.L¿Auteur de ce Traité n¿y a développé que tout ce que la pratique&partie de la théorie lui ont appris. Il espère que le Public recevra favorablement ce Traité, qüil a détaillé en termes analogues à l¿Art, pour le rendre plus à la portée de l¿Ouvrier."

  • av Etienne Dupont
    345,-

    " On a envisagé et décrit le Mont Saint-Michel sous toutes ses faces ; des chercheurs patients ont dévoilé les origines mystérieuses de sa fondation ; les chartriers privés, les archives publiques, les manuscrits de la célèbre abbaye-forteresse, conservés aujourd¿hui, pour la plupart, à la bibliothèque municipale d¿Avranches, ont fait connaître la vie de ses abbés et de ses prieurs, de ses commendataires et de ses capitaines. Les chanoines de l¿église primitive, les moines de l¿ordre de Saint-Benoît, les religieux de la congrégation de Saint-Maur, ont été successivement évoqués, aussi bien que la vie militaire, concentrée dans son enceinte pendant plus de dix siècles. Ce corps gigantesque a été, pour ainsi dire, disséqué dans ses fibres les plus intimes ; les architectes ont décrit chaque pierre ; et la pierre, à l¿appel du savant ou du poète, a répondu ou a parlé ; les cérémonies pompeuses du quinzième siècle ont été reconstituées ; le géologue a sondé le socle qui sert de base à l¿édifice ; le botaniste a étudié la flore de ce joli petit bois, dont le bouquet de verdure, taillé en biseau par les vents du large ondule encore, malgré des coupes sombres, au pied de la sévère et hautaine Merveille. "

  • av Frederic Mistral
    385,-

    " D'aussi loin qu'il me souvienne, je vois devant mes yeux, au Midi là-bas, une barre de montagnes dont les mamelons, les rampes, les falaises et les vallons bleuissaient du matin aux vêpres, plus ou moins clairs ou foncés, en hautes ondes. C'est la chaîne des Alpilles, ceinturée d'oliviers comme un massif de roches grecques, un véritable belvédère de gloire et de légendes."

  • av Ge¿o Bonneron
    445,-

    " C¿est tout un monde, intéressant et mystérieux, que celui dans lequel nous nous proposons de promener le lecteur, un monde séparé et à peu près inconnu du reste du monde, avec ses rouages spéciaux, ses domaines, sa population heureusement restreinte et pourtant considérable; un monde douloureux, en vérité, navrant, et d¿où, malgré la nécessité d¿une justice humaine et l¿utile sévérité de nos lois, monte comme une clameur d¿ effroi et de pitié."

  • av Camille Mauclair
    345,-

    " Le présent ouvrage n¿est pas un exposé de discussions théoriques ou de préférences personnelles. Je n¿avais point ici à prendre parti. J¿ai cru opportun, en excluant une énumération excessive, d¿éviter l¿aspect fastidieux d¿un catalogue, tout en ne négligeant pourtant aucune des figures réellement représentatives d¿un genre et d¿une conception. J¿ai surtout jugé utile d¿encadrer l¿histoire abrégée des individualités dans l¿histoire des tendances d¿un siècle confus, inquiet, chercheur et grand. De là la division assez parti- culière de ce volume. On jugera si j¿ai bien ou mal fait en présentant, pour plus de clarté, les diverses manifestations dans un ordre parallèle et non dans une succession chronologique."

  • av Hans Dominik
    345,-

    " Mit einer Stundengeschwindigkeit von achtzehn Knoten schraubte sich die "Usakama" durch die Fluten des Mittelmeeres. Nur ein schwaches Zittern des gewaltigen Körpers verriet die Arbeit der zwanzigtausendp- ferdigen Turbinen, die das Schiff vorwärts trieben. Vor zwei Tagen hat- ten die Reisenden in der Straße von Messina zum letzten Male Land ge- sehen, dann war der rauchende Kegel des Ätnas, das letzte Wahrzeichen Europas, allmählich im Westen hinter ihnen in der See versunken. Nur ruhiges, saphirblaues Meer zeigte sich jetzt nach allen Seiten hin, soweit das Auge reichte, ein ebenso blauer Himmel darüber, von dem das Ta- gesgestirn mit südlicher Kraft herniederbrannte. Glänzendweiße Son- nensegel, von den Schiffspumpen in kurzen Zeitabständen mit Seewas- ser benetzt, überspannten die Oberdecks und spendeten Schatten und Kühlung."

  • av Hortense Allart De Méritens
    345,-

    " Herblay n¿était connu jusqüici que des touristes et des archéologues pour sa vieille église des XIIe et XVIe siècles et le voisinage de la forêt de Saint-Germain. Il le sera dorénavant de tous les lettrés, grâce à la correspondance de Mme Hortense Allart de Méritens, que nous publions aujourd¿hui. Elle est, en effet, presque entièrement datée de cette bourgade de Seine-et-Oise .Comment une Parisienne comme Hortense était-elle allée s¿enfouir, à trente-cinq ans, dans ce petit trou que desservaient tant bien que mal deux voitures publiques ? Je crois que c¿étaient ses souvenirs d¿enfance, plus encore que l¿amour de la nature, qui l¿avaient attirée de ce côté. Son père avait possédé, sous le Consulat, une maison de campagne tout près de Montmorency, et elle-même, du temps qüelle était lectrice ou institutrice chez la générale Bertrand, avait passé une partie de sa jeunesse autour de Montlignon."

  • av Thomas Balch
    345,-

    " Cet ouvrage est divisé en deux parties: la première traite des causes et des origines de la guerre de l'Indépendance, résume les événements de cette guerre jusqu'en 1781 et donne une relation complète de l'expédi- tion du corps français, aux ordres du comte de Rochambeau, jusqu'en 1783.La seconde partie est spécialement consacrée:1° À des Notices historiques sur les régiments français qui passèrent en Amérique et qui y servirent;2° À des Notices biographiques sur les volontaires français qui se mirent au service du Congrès et sur les principaux officiers qui se trouvèrent aux sièges de Savannah et d'York, ou qui combattirent sur terre et sur mer en faveur de l'indépendance des États-Unis;3° À plusieurs épisodes et détails intéressants, parmi lesquels se trouve un aperçu de la société américaine de cette époque, telle qu'elle s'est présentée aux officiers français qui parlent dans leurs manuscrits et leurs lettres de la vie intime d'un grand nombre d'honorables familles américaines."

  • av Benoît de Nursie
    339,-

    " Écoute, ô mon fils, les préceptes du maître et incline l¿oreille de donc à toi, qui que tu sois, que je m¿adresse maintenant, toi qui, renon- mets-les en pratique, ; reçois volontiers les conseils d¿un tendre père, et çant à tes volontés propres, prends en main les très puissantes et nobles armes de l¿obéissance pour militer sous le vrai Roi, le Christ Seigneur. Et d¿abord, demande-lui par une très instante prière de mener lui-même à bonne fin tout bien que tu entreprendras. Ainsi celui qui a daigné nous compter déjà parmi ses fils n¿aura pas, un jour, à s¿attrister de nos mauvaises actions. "

  • av Sigmund Freud
    339,-

    " Dans cet essai, je me propose de poursuivre le développement des considérations que j'avais esquissées dans Au-delà du principe du plaisir, en observant à leur égard la même attitude de curiosité bienveillante qui m'avait guidée, ainsi que je l'ai dit, lorsque j'écrivais ce dernier essai. Je reprends donc les mêmes idées, en les attachant à divers faits fournis par l'observation psychanalytique ; et je cherche à tirer de cette association entre les idées et les faits de nouvelles conclusions, sans toutefois recourir à de nouveaux emprunts à la biologie. Il en résulte que je reste ici plus près de la psychanalyse que dans Au-delà. Aussi, cet essai porte-t-il plutôt le caractère d'une synthèse que celui d'une spéculation et semble se poser un but assez élevé. Je me rends cependant compte qu'il ne va pas au-delà de certaines constatations très rudimentaires et j'accepte à l'avance le reproche qu'on pourrait m'adresser sur ce point."

  • av Charles Louis Cadet De Gassicourt & Alexandre de La Reynière
    385,-

    " Marie de Saint-Ursin ( docteur savant en us et en os, qui ne prescrivait qüà son corps défendant la diète à ses malades); Ducray-Duminil (aussi bon gourmand qühabile romancier ); Gallais ( ancien moine de la congrégation de Saint-Maur); Godefroy de Beaumont-Bouillon (dont les ayeux s¿illustrèrent aux croisades, et qui remplissait dans cette société gourmande les honorables fonctions d¿écuyer tranchant); Gastermann, Clytophon, Charles Sartrouville, ou C. L. C., gastronomes d¿esprit, de c¿ur et de ventre, qui couvraient sous le voile modeste de l¿anonyme des noms et des talents que d¿autres moins érudits, mais plus avides de gloire, auraient avoués avec orgueil."

  • av Champfleury
    345,-

    " Il peut paraître singulier que de longues études soient consacrées à un simple individu, au chat, qui, quoique résumant une partie des facultés des félins, ne saurait cependant donner une idée complète des êtres plus considérables de la même race; mais les habitudes sédentaires de l'animal permettent à l'homme de cabinet de l'étudier à tout instant, sans inter- rompre son travail. De l'atelier des alchimistes, le chat a passé chez les écrivains; il fait partie de leur modeste intérieur, & il offre ceci de particulier avec les gens de lettres, qu'il a presque autant de détracteurs que si, lui-même ,le chat écrivait."

  • av Horace Valbel
    345,-

    " Rien n¿est curieux comme la transformation que la Chanson a subie en ces dernières années, surtout dans le genre gai. Elle touche à tout, blague tout, et c¿est charmant, parce qüelle blague bien. Le flonflon s¿est envolé ; mais elle célèbre la joie sur l¿air du Diesir¿, vole en papillon sur les ailes de chauve-souris du De profundis, accouple le tragique au grotesque, comme dans le drame shakespearien, fait éclater de rire le tombeau, à l¿exemple des moineaux de cimetière évoqués par Victor Hugo, livre les croque-morts au croque-notes, déguise Baudelaire en Arlequin ; et voilà le comble de l¿étrangeté réalisé dans un art qui semblait avoir dit son dernier mot !"

  • av Louis Dussieux
    339,-

    " LE titre seul de cet essai indique la pensée deson auteur. Il s¿agit de signaler les noms et les ¿uvres des artistes français qui ont travaillé à l¿étranger, et de préparer ainsi les matériaux qui serviront à l¿histoire de l¿influence que nos artistes ont exercée à plusieurs époques sur l¿art des diverspeuplesdel¿Eu rope.Habitués comme nous le sommes depuis si long-temps à entendre parler de l¿influence de l¿art italien sur l¿art français, on s¿étonnera peut- être d¿entendre parler ici de l¿influence et des travaux des artistes français en Europe; et cependant cette influence et ces travaux ont été et sont encore considérables."

  • av Matgioï
    339,-

    " Lors de l¿une de ses nombreuses expéditions en Asie, Matgioi, fin connaisseur de la Chine et de ses traditions, eut le privilège d¿être initié par un grand Maître Taoïste. Au début du XXème siècle, dans une Europe qui se percevait encore comme le seul et unique berceau de la civilisation, l¿auteur se donna pour mission de diffuser l¿enseignement du Taoïsme, ses principales doctrines et les applications qui en découlent :« Je n¿ai pas voulu davantage mettre en opposition deux doctrines, ou, pour mieux parler, deux enseignements humains sur une doctrine. ¿ J¿ai simplement pensé que, à une époque où l¿on s¿efforce de remonter aux sources de la science humaine, afin d¿y trouver la vérité à peu près impolluée, j¿ai pensé qüil était bon de représenter la source primordiale et traditionnelle de toute connaissance, le flot initial dont toute l¿humanité est tributaire » Matgioi."

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