L¿étude porte sur François Garas (1866-1925), Gabriel Guillemonat (1866-1945), Henri Provensal (1868-1934, trois architectes utopiques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Nous ne nous penchons pas sur l¿ensemble de leurs carrières mais sur leurs débuts (1896-1905). Nous les qualifierons d¿utopiques pour plusieurs raisons : ils n¿ont pas réalisé les projets conçus à cette période du fait d¿une trop grande complexité, de plus leurs écrits révèlent qüils souhaitent concevoir un art empreint de l¿ « Idée » (d¿où le terme « idéiste »), d¿ « Infini » et d¿ « Harmonie ».
La Cité Internationale Universitaire de Paris demeure l''un des lieux méconnus de Paris bien que sa richesse tant historique qu''architecturale égale les monuments de la capitale. Nous oublions bien souvent que les résidences qui la lotissent sont le témoignage d''un projet aux résonnances contemporaines.Projet qui englobe aussi bien l''évolution de l''éducation universitaire que l''éveil à la modernité architecturale. Les résidences de la Cité Universitaire participent en effet aux débats sur l''architecture qui animent leurs époques tout en illustrant le contexte mondial d''une époque. Cette évolution est d''autant plus perceptible à travers l''étude de la Fondation Deutsch de la Meurthe, du Collège néerlandais, des créations de Le Corbusier (la Fondation Suisse et la maison du Brésil) et la Résidence Lucien Paye.
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