Böcker av Kivatsi-K

La RDC serait, à ce jour, le seul pays d'Afrique où, le secteur des assurances n'est pas encore libéralisé. Par rapport à cette situation inquiétante, l'on retient sur une longue période, un état permanent des tensions et conflits entre la SONAS et ses courtiers. Ce climat malsain était entretenu par les hésitations et les refus intermittents de la compagnie à offrir certaines garanties particulières d'assurances sollicitées par des clients, par des lacunes du régime de renversement des primes à la compagnie et par les ambiguïtés inhérentes aux rôles respectifs d'intervention de la SONAS et des courtiers pour faciliter l'exploitation harmonieuse des potentialités du marché. Sur ces, le présent thème (travail pratique) veut aboutir à libéralisation du secteur des assurances Congolais qui sous tend la liberté concurrentielle dirigée avec une coexistence des assureurs de Droit privé et ceux de Droit public, l'esprit étant de se conformer aux règles de jeu.

L'intermédiation financière est l'opération qui consiste à mettre en contact des agents non financiers ayant une capacité de financement appelés prêteurs avec d'autres agents non financiers ayant un besoin de financement appelés emprunteurs, et ceci, par le biais d'un intermédiaire financier (banque) afin de réaliser l'équilibre épargne ¿ investissement. Malheureusement, cette intermédiation financière connait des difficultés de fonctionnement en République Démocratique du Congo, suite à la finance directe et à l¿intermédiation financière informelle. Selon la Fédération des Entreprises du Congo, près de 16 milliards de dollars circulent dans le pays en dehors du système bancaire et loin de l¿économie formelle. Ceci étant, Le système financier congolais, géré et supervisé par la Banque Centrale du Congo, se bute souvent à un problème; Celui d¿identifier la grandeur de la masse monétaire qui circule dans cette intermédiation financière informelle, c'est-à- dire, celle qui échappe au contrôle de la Banque Centrale du Congo et qui continue à déséquilibrer l¿économie lorsqüelle circule sans être identifiée.

La Banque Centrale d'un (ou de plusieurs) pays est une institution chargée par l'État (ou un ensemble d'États dans le cas d¿une zone monétaire comme la zone euro) de décider d'appliquer la politique monétaire. Elle joue tout ou partie des trois rôles suivants : 1) assurer l'émission de la monnaie fiduciaire et contribuer à fixer ainsi les taux d'intérêt ; 2) superviser le fonctionnement des marchés financiers, assurer le respect des réglementations du risque (ratio de solvabilité) des institutions financières (en particulier des banques de dépôts) ; 3) jouer le rôle de banquier de dernier ressort en cas de crise systémique. Les banques centrales n'ont pas de rôles strictement identiques ou la même organisation dans tous les pays ; Elles peuvent notamment partager leurs pouvoirs avec d'autres institutions. La Banque Centrale du Congo (BCC) est l'institution de droit public de la République Démocratique du Congo, responsable de maintenir la stabilité monétaire du pays. Cette Banque Centrale a été précédée, à l'époque du Congo belge, par la Banque du Congo Belge. En 1951, celle-ci devint la Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi.