av Heidi Harrison
269,-
Quand Paris était son amour juxtapose les vies de deux femmes à travers deux continents.Dans le prologue, nous faisons la connaissance de Marlene. Nous sommes en 2000,année charnière. Elle réfléchit rêveuse, sous la Tour Eiffel, et se souvientqu'il fut un temps où Paris était son amour. Puis, nous revenons en 1985. Noussommes à San Francisco, où elle vit et travaille comme institutrice dans uneécole maternelle. Elle est perdue et sans ami. Sur un coup de tête, elle décided'aller à Paris. Une fois sur place, elle s'éprend non seulement de la villemais aussi d'une femme qu'elle rencontre lors d'un concert à Versailles. Elleest timide et ne parle pas un mot de français. Aussi, lorsque l'occasion seprésente de communiquer avec Thérèse, elle se sauve, piteuse, tandis queThérèse, elle-même déjà éprise de Marlene, se glisse dans un autre wagon dutrain qui les emporte, souhaitant que le rêve se réalise cette nuit-là. Aprèscette occasion manquée, chaque femme se fraye un chemin vers un autre destin.Marlene adoptera une petite fille roumaine sortie des orphelinats de la brutaledictature de Ceaüescu. Thérèse recherchera des violons et des instruments àcordes volés à des juifs morts dans les chambres à gaz pendant la guerre. Alorsque Marlene et Thérèse suivent des chemins très divergents dans leurs vies,quelque chose de sous-jacent, fibre de passion éternelle entre ces deux femmes,sous-tend leurs vies. Parfois lors de moments d'intimité, l'une ou l'autre faitresurgir le souvenir de l'autre, et ce faisant, elles créent, non seulement unprocessus parallèle de vie, mais enflamment aussi de manière répétitive laréalité de leur désir pour l'autre. Un thème omniprésent, celui de la survie,ponctue chaque étape de cette ¿uvre. Si, de prime abord, cette ¿uvre de fictionsemble être telle une tapisserie, tissée de beauté, d'humour et d'un sensmagique de l'émerveillement, au-delà, récurrent, il y a les horreurs de laguerre et ses ramifications. La musique résonne à chaque passage du livre etpousse à la transcendance de la douleur de l'existence humaine vers un étatplus sublime, celui de la survie dans sa quintessence.