av Georges Dumas
409,-
La plupart des expériences que je rapporte et des explications que je propose au sujet du sourire, supposant connues les fonctions, l'origine, le trajet et les subdivisions diverses du nerf facial, je crois utile de rappeler d'abord, sous une forme succincte, les connaissances que nous avons à l'heure actuelle sur l'anatomie et la physiologie de ce nerf.Le facial naît du bulbe, dans la fossette susolivaire par deux racines, l'une interne, l'autre externe. La racine interne, la plus grosse, constitue le facial proprement dit; la racine externe, qui prend naissance entre la précédente et celle du nerf auditif constitue l'intermédiaire de Wrisberg qui se continue, à travers le ganglion géniculé, par la corde du tympan, se distribue à la langue, aux glandes sous-maxillaire et sublinguale et, vasodilatateur pour ces trois organes, est sécréteur pour les deux glandes et gustatif pour la langue. L'opinion qui prévaut est que ce nerf de Wrisberg, racine sensitive du facial, est un faisceau erratique de la IXe paire (les glosso- pharyngiens) ; et comme il ne peut concourir directement, par aucune de ses fonctions, à l'expression motrice du sourire, nous ne nous en occuperons pas ici.