Böcker av Claude Milcent

Je remercie à l'avance ce grand résistant à venir, capable comme d'autres en d'autres temps, de soulever les foules pour vaincre le pourrissement d'un monde, notre monde, par une société empoisonnée, perverses, mercantile, tricheuse...Ce héros du futur doit faire vite, la paralysie nous gagne, la gangrène nous ronge, le vers nous dévore.

Les enfants dans la résistance ! Les femmes tondues par les vengeurs de la dernière heure !Voilà des questions auxquelles personne n'ose répondre. Pourtant l'auteur appartient à cette génération qui a vécu et observé ces évènements étonnants et parfois inqualifiables. En les vivant de près. Ce premier livre, extrait de cette saga dont il est l'auteur (Faut-il oublier la France...), sera suivi par celui qui ose mettre en lumière les "erreur de condamnation" contre les femmes accusées de collaboration horizontale (!), parfois à tord. Récits construits sur des expériences vécues condamnées à l'oubli.Encore quelques années et les derniers témoins de cette période peu glorieuse de notre pays disparaîtront à jamais, avec leurs souvenirs et leurs témoignages.

La série, ou saga, intitulée "cher pays de mon enfance" comprend 3 tomes. Pourquoi ce découpage d'apparence arbitraire ? Le volume. Ces trois tomes représentent environ 800 pages incompressibles, ce qui constitue un inconvénient pour le lecteur moderne, plus habitué à des formats livre de poche ou équivalents. Il a donc été nécessaire de couper en trois parties cette somme de souvenirs ou de témoignages auto-biographiques, tout en respectant la volonté de l'auteur se résumant ainsi: décrire quelques individus (sa propre famille, ses proches, et lui même) dans une période de temps couvrant plus d'un siècle (de environ 1870 et en deçà, jusqu'en 2020 et au delà). Afin de donner au lecteur l'image réaliste et vécue de ce qu'était ce cher pays de mon enfance. Avant qu'il ne disparaisse définitivement, sentiment largement répandu depuis le choc inexpliqué des années Covid en 2019/2020. Ces trois volumes sont traversés par des guerres, des amours, des affaires de familles, des trahisons, des grandes migrations humaines, des passions, des miracles du hasard ou de la destinée... Les faits, les personnages, les moments d'histoire, sont toujours inspirés de la réalité, auto-biographiques et documentés. Seuls les noms et parfois les lieux ont été "masqués" afin de respecter la mémoire des survivants (s'il en reste). 1 Cher pays de mon enfance (tome 3) Le TOME 1 couvre une période de quelques années: 1942/1945. Son contenu fortement dramatique: deuxième guerre mondiale, exode, résistance, épuration... en fait le point de départ du récit. Le TOME 2 est consacré aux destinées du père et de la famille de l'auteur, remontant naturellement vers une plus large antériorité (1870 et le siège de Paris). L'auteur y occupe une place importante marquée par une passion amoureuse hors du commun, les guerres de décolonisation, le terrorisme politique. Jusqu'aux années 50. Le TOME 3 (celui que vous avez en main) verra se dénouer le drame sentimental vécu par l'auteur dans un coup de théâtre inattendu. L'effondrement des règles de gouvernance, la généralisation des excès guerriers en seront le décors quotidien. Au moment où les immenses remous anarchiques de la "mondialisation" du malheur et de la brutalité schizophrène prennent le devant de la scène, l'auteur se souvient de son pays, ce cher pays de mon enfance, mais qui est peut-être aussi le vôtre...et vous ne le saviez pas.

Soixante dix pages dans ce petit ouvrage où les travers de la politique et de la société, sont mises à mal par l'auteur, sur le ton ironique et parfois acéré, ou moqueur. Il s'agit donc de critiques regroupées par thèmes courts (deux à cinq pages par thème), faciles à lire sans continuité, accessibles sans connaissances particulières. Le lecteur est invité à participer à ce débat populaire, à la façon des empoignades de cafés du commerce (qui n'existent plus, empoignades et cafés...). Ces pages invitent à la détente, à la réflexion, à la clarté des idées...comportements de plus en plus rares dans notre monde surfait.

Ensemble de chroniques couvrant la période hivers / printemps 2023, plus articles et essais analysant le marché de la drogue et l'évolution du livre en France.L'année 2023 aura été riche en points de déséquilibre. Le réveil de l'ours soviéto-russe, l'apparition de "ballons" chinois (ou autres), la poursuite d'une pandémie d'origine incertaine et d'une fin improbable, un des plus meurtrier séisme en Turquie, les famines à répétition, la consommation incontrôlable des drogues dures, la recherche désespérée d'énergie collective, le réchauffement de la planète, l'incendie des forêts qu'on pensait éternelles. La fonte des glaciers et le manque d'eau, l'impuissante naïveté des démocraties, ...De quoi s'interroger sur la conduite du navire "terre". Le déséquilibre pousse à la panique, à un violent redressement, ou à l'effondrement. Est ce que c'est encore le moment de prendre tout cela en dérision ? Pourquoi pas ? Tout va bien à bord, le bateau coule, et l'orchestre enchaîne.

Dans ce 2 ème tome de "Cher pays de mon enfance, (tome 2)" l'auteur s'attache à parcourir la vie de son père mais aussi l'histoire de sa famille, remontant jusqu'en 1870 (le siège de Paris et la commune). Avant de reprendre la suite auto biographique de sa propre existence, l'immigration vers le Maroc jusqu'à la déclaration d'indépendance du Maroc, d'où il sera expatrié puis rapatrié en France en 1962. Moments chauds du terrorisme, des opérations de "maintien de l'ordre" officiel, des massacres peu connus comme celui de Oued-zem, des révoltes de casernes comme celle de Malakoff à Casablanca, de l'intervention éclair sur le canal de Suez.Il vivra pendant ces périodes dangereuses une liaison exceptionnellement romantique et puissante. Liaison qui trouvera une fin d'une rare violence dans le tome 3 de "Cher pays de mon enfance".

L'image de mon père s'est imposée à moi quand j'ai voulu résumer en quelques pages ou chapitres mon propre parcours. Cette longue marche de vie personnelle méritait elle tant d'écriture ? Peut être. Mais elle m'imposait de placer au bon endroit la place qu'avait occupé mon père, puis toute son ascendance, au point de remonter, après des recherches attentives et avec l'aide de proches parents, jusqu'en 1870, siège de Paris, où déjà ma lignée, bien que modeste, commençait à faire des siennes.Et puis la suite, c'est à dire ma propre existence, a laissé filer son flot turbulent de défaites, de victoires, de surprises, d'amours réussies ou ratées, de guerres, de révoltes, de rencontres inattendues ou exceptionnelles...ça devenait plus facile, il suffisait de tirer délicatement sur le fil des souvenirs toujours présents.Sans mon paternel, mon héros, cette lente compilation n'aurait pas été possible. Merci mon vieux, tu as fais ce qu'il fallait.

Quoi de plus émouvant que l'amour d'une mère pour son fils, ou d'un fils pour sa mère. Quoi de plus troublant de voir cet amour sombrer dans un mutisme mortel. L'auteur a vécu ce cataclysme sentimental jusqu'à la mort d'Anne-Marie, sa maman. Et c'est par le plus étrange des hasards qu'il comprendra que ce mystère avait une explication dans l'histoire de son pays. Il va donc entreprendre une véritable enquête couvrant la période 1940/2020 dans ce "cher pays de son enfance" pour pouvoir enfin retrouver la force de cet amour entre la mère et son fils. L'enquête aboutira, laissant un goût de cendre.

N'allez pas vous tromper. Ce livre n'est pas le récit de conflits que j'aurais pu avoir avec ma mère. Bien au contraire, c'est une déclaration d'amour venue tardivement, comme chez beaucoup d'enfants sans doute, craignant de n'avoir pas dit la seule chose qu'elle attendait d'eux: cette confidence en forme d'aveu, ou plutôt de contrition, qui concentrera toute la reconnaissance qu'on lui doit, elle qui nous a tout donné, la vie et ces années de douce prévenance et de protection jalouse, mais aussi cet accompagnement de tous les instants: attention quand tu traverse la rue, ne prends pas froid, dors bien mon petit car on restera toujours son petit, sa petite, garde toi des médisants, attention aux balles perdues car tu vas aussi partir en guerre, méfie toi de cette femme elle va te prendre tes sous, car elle va vouloir te marier à une princesse qu'elle aura choisie, je garderai tes enfants le soir, ne travaille pas trop tu vas te tuer, je te trouve bien maladif en ce moment car elle surveille ta santé, ta température, ton souffle. Elle se sent responsable de ta vie et il faut lui rendre cette justice: cette vie qui est la nôtre lui appartient car elle nous l'a confiée. Sans calcul sans intention malveillante, à la suite, c'est ce que l'on veut croire, d'un immense élan d'amour pour un homme qui passait par là et qui s'arrêtera peut-être, ce grand escogriffe qu'on appellera papa si tout va bien, ou l'autre si tout va mal.Non il n'y a pas eu de conflit entre nous, et c'est bien là le problème. Le conflit a été planétaire on l'a appelé la deuxième guerre mondiale et quand on a fait les comptes on a ramassé sur le carreau plus de cinquante millions de morts et de disparus. En oubliant les blessés et les handicapés, les gueules cassées, les fous de peur, les enfants perdus, les femmes violées, les hommes fusillés et pendus, torturés, les femmes tondues, les femmes pendues...et bien entendu on m'a oublié.Normal, j'avais seulement dix ans on ne se mêle pas de la conversation des grands. Et pourtant cette guerre, ma petite guerre, je l'ai faite moi aussi. Elle m'a appris ce qu'était un drame et surtout elle m'a privé de l'amour de ma mère. Nous sommes entrés dans un silence définitif ou presque, à quelques mois de sa mort nous n'avions échangé que des banalités, et mes insomnies étaient peuplées de ces questionnements idiots auxquels on finit par croire: pourquoi tu ne dis rien, est ce que je t'ai blessée, qu'est ce qui s'est passé, est ce que tu ne m'aimes pas, qu'ai-je fait...questions auxquelles elle répondait par les mêmes questions.Et puis elle est morte. Et les questions sont restées dans le vide. Pour toujours. Alors maintenant je lui écris, sans arrêt, comme pour avoir un peu d'oxygène à respirer, comme si elle pouvait encore m'entendre. Cette petite mère à qui je dédie ce livre qu'elle ne lira jamais...

Excédé par le désordre des réseaux sociaux bien (trop) connus, souvent utilisés comme des poubelles à invectives inutiles, sorte de murs de la délation anonyme, l'auteur a voulu faire une compilation de ses propres commentaires, avis, impressions, anecdotes...habituellement envoyés "à l'aveugle" dans les dits réseaux sociaux. Et d'en faire un petit livret annuel intitulé "Kronike 20xx" (voir Kronike 2022)Puis il a décidé d'envoyer à ceux qui faisaient partie de son "véritables cercle de vrais amis" les exemplaires de ce modeste livret, sûr ainsi de ne pas faire fausse route.Si les amateurs de lecture hors de ce cercle de privilégiés, souhaitent se le procurer, c' est simple et peu coûteux via la plate-forme KDP de Amazon, ou Amazon directement.Bonne lecture.