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Böcker i Histoire de l'Art et Expertise culturelle-serien

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  • av Louis De Lomenie
    485

    " Quel que soit le rang qüon assigne au roman dans la hiérarchie des productions de l¿esprit humain, il faut bien reconnaître que depuis que cet aliment intellectuel est entré dans nos habitudes, nul autre ne fut jamais d¿un usage aussi général. Durant tout le moyen âge, lorsque les hommes, vivant par petits groupes isolés, n¿ont entre eux que des communications orales et ne se réunissent en grand nombre qüà de rares intervalles, sous l¿influence du sentiment religieux, leur intelligence, en dehors des préoccupations religieuses, se nourrit presque exclusivement de fictions romanesques récitées de bourgade en bourgade, de château en château, par les troubadours et les trouvères. Plus tard, l¿invention de l¿imprimerie s¿applique tout d¿abord à la multiplication sans fin des romans. Plus tard encore, à mesure que la société s¿éclaire et se transforme, à mesure que les chefs-d¿¿uvre apparaissent dans toutes les autres parties de la littérature, le roman se transforme de son côté, se diversifie, se perfectionne, et captive les esprits raffinés du XVIIe et du XVIIIe siècle, comme il charmait jadis les rudes générations du moyen âge. De nos jours enfin, où la vie réelle est si remplie de labeurs, d¿entreprises, de sollicitudes pour les uns et de distractions pour les autres, le roman, loin de perdre son prestige, est plus que jamais en possession de la popularité. "

  • av Paul Scudo
    329,-

    " M. Richard Wagner a terminé son expérimentation, et les trois concerts qüil avait annoncés au Théâtre-Italien ont eu lieu le 25 janvier, le 1er et le 8 février. Le programme, composé d¿un choix de morceaux à grand orchestre, est resté presque invariable pour les trois soirées. On a donc pu se bien pénétrer de l¿esprit et de la forme de l¿¿uvre de M. Wagner, qui, en Allemagne, est le sujet de tant de discussions oiseuses. Nous nous croyons aujourd¿hui parfaitement en mesure de donner aussi notre avis sur les prétentions et les efforts du bruyant réformateur."

  • av Paul Scudo
    329,-

    " L¿année 1857 va bientôt terminer son cours. Encore quelques jours, et elle ne sera plus que de l¿histoire, un fait accompli qui ira augmenter le poids, déjà si lourd, des souvenirs. Quelle signification aura-t-elle pour les âges futurs, quels événemens remarquables aura-t-elle vus s¿accomplir, pour que la postérité se souvienne de son passage dans le temps ? Est-ce l¿insurrection de l¿Inde et lesefforts de cette grande nation anglaise pour ressaisir une domination lointaine non moins utile à la civilisation générale qüà sa propre puissance qui imprimeront à l¿année 1857 un caractère indélébile ? Est-ce l¿apparition d¿une nouvelle comète, la rencontre préméditée de quelques souverains de l¿Europe, ou bien plutôt la mort d¿un grand citoyen, je veux dire du général Cavaignac qui a donné à la France le spectacle d¿une vertu plus rare chez elle que l¿éloquence, le génie militaire et les vaines ostentations du pouvoir ? Tout cela dépend du point de vue moral où se placera l¿observateur et des évolutions qui se seront accomplies dans la conscience publique, dont les principes, pour être immuables dans leur essence, n¿empêchent pas la notion de justice de s¿épurer et d¿agrandir de plus en plus la sphère de son action. Voilà pourquoi, ce nous semble, l¿histoire est toujours à refaire. Les faits ayant été bien constatés par la critique, il reste à les juger, et chaque génération les soumet au critérium de sa raison et de sa moralité. C¿est ainsi que l¿idée de progrès, qui est, sans contredit, la grande préoccupation de notre siècle, se concilie avec la perpétuité des sentimens de l¿homme et les lois immuables de la raison. Malgré les tristesses du présent, malgré les défaillances des caractères que chacun peut remarquer autour de soi, malgré ces lâches palinodies des prétendus éclaireurs de l¿opinion, nous sommes attiré vers cette idée consolante d¿amélioration morale qui est aussi vieille que le genre humain."

  • av Paul Scudo
    329,-

    " Que faire dans un gîte à moins que l¿on n¿y songe ?a dit le bon et incomparable La Fontaine... Que faire surtout à Paris pendant les mois de chaleur caniculaire que nous venons de traverser ? Les théâtres sont morts, les artistes se reposent des fatigues de l¿hiver, et la société élégante se disperse dans tous les coins de l¿Europe ; tout le monde voyage jusqüaux vieilles symphonies, qui vont chercher aux eaux un remède à des maux incurables. Ce ne sont pas les dix ou douze opéras-comiques nouveaux qüon a fait défiler comme des ombres chinoises, ni le ballet de Sacountala, dernier soupir de l¿école de la fantaisie, qui peuvent dédommager un pauvre critique dans l¿exercice de ses pénibles fonctions. Puisque le Rhin est à nos portes, et que, grâce à l¿esprit humain, plus puissant que Louis XIV, il n¿y a plus de Pyrénées ni de frontières infranchissables, allons nous assurer, si la musique qüon fait là-bas, dans ce pays de Bade et lieux circonvoisins dont on raconte tant de merveilles, vaut un peu mieux que celle qüon entend à Paris. Ce raisonnement fait, je me suis confié à un train de grande vitesse, et j¿ai franchi le Rhin, que j¿ai parcouru de haut en bas. Je prends la liberté, monsieur, de vous transmettre le récit véridique de mes impressions."

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