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Minnen

Här finner du memoarer och berättelser från andra människors liv, viktiga lärdomar och goda råd. Vårt urval av böcker om dessa minnen är en samling resor som vi människor tar genom livet. Det handlar om hur sådana resor påverkar oss och vad vi kan göra för att uppleva mer frihet. Böckerna är otroligt innehållsrika med helt olika kulturella bakgrunder, och de kan ge dig inblick i sällsynta resor som många måste ha tur för att få uppleva.
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  • av Jules Verne
    329 - 499,-

  • av Gustave Flaubert
    445

    "Bouvard et Pécuchet" est un roman de Gustave Flaubert, l'un des écrivains français les plus célèbres du 19e siècle. Ce roman, publié après sa mort, raconte l'histoire de deux copistes parisiens, Bouvard et Pécuchet, qui décident de quitter leur emploi et de se consacrer à l'étude et à l'expérimentation dans le but de devenir des érudits universels.Bouvard et Pécuchet sont des personnages très différents. Bouvard est un homme impulsif et Pécuchet est un homme plus méthodique. Ils sont passionnés par la connaissance et aspirent à tout savoir sur tous les sujets. Ils se lancent dans une série d'études et d'expérimentations dans des domaines tels que la botanique, la chimie, la philosophie, l'agriculture, la médecine, la littérature et bien d'autres encore.Cependant, malgré leurs efforts, Bouvard et Pécuchet sont constamment confrontés à l'échec et à la frustration. Leurs tentatives d'appliquer leurs connaissances théoriques à la pratique se soldent souvent par des résultats désastreux. Flaubert met en évidence l'ironie et l'absurdité de leurs actions, soulignant les limites de la connaissance humaine et les erreurs inhérentes à la nature humaine.Le roman explore également les thèmes de l'imitation et de l'illusion. Bouvard et Pécuchet cherchent à imiter les grands esprits de leur temps, mais finissent par se perdre dans une quête vaine de perfection et de savoir absolu. Leur obsession pour l'accumulation de connaissances les conduit à des situations comiques et tragiques, mettant en lumière les fragilités de l'ambition humaine."Bouvard et Pécuchet" est une satire savante et subtile de la société, de la science et de l'érudition. Flaubert critique avec ironie les illusions de grandeur intellectuelle et les aspirations démesurées de ses personnages. Le roman offre une réflexion profonde sur la condition humaine, la vanité et les limites de la connaissance.Ce résumé de "Bouvard et Pécuchet" met en avant des mots-clés pertinents pour le référencement sur Amazon, tels que "Gustave Flaubert", "roman", "érudition", "connaissance", "échec", "ironie", "ambition", "satire", "illusion" et "vanité".

  • av Georges Rodenbach
    265 - 329,-

  • av Alexandre Dumas
    335

    "Bric à brac" est un recueil d'écrits variés de l'écrivain français Alexandre Dumas, connu pour ses romans d'aventures tels que "Les Trois Mousquetaires" et "Le Comte de Monte-Cristo". Ce recueil offre un aperçu fascinant de la plume prolifique de Dumas, rassemblant des essais, des chroniques, des récits de voyage et d'autres textes de différentes natures.Dans "Bric à brac", Dumas aborde une grande diversité de sujets, reflétant ainsi sa curiosité et son intérêt pour le monde qui l'entoure. Il partage des anecdotes de sa vie personnelle, délivre des réflexions sur l'histoire, la politique, la littérature et la société de son époque, et raconte des histoires captivantes inspirées de ses voyages.Le recueil est caractérisé par le style vivant et entraînant de Dumas, qui mélange habilement l'humour, l'aventure et l'émotion. Il captive ses lecteurs avec des récits captivants et des personnages colorés, tout en offrant des commentaires perspicaces sur les questions de son temps. Chaque texte révèle un aspect unique de la personnalité complexe et talentueuse de Dumas."Bric à brac" est un véritable trésor littéraire pour les amateurs d'Alexandre Dumas et les passionnés de littérature en général. Ce recueil offre une plongée passionnante dans l'univers éclectique de l'auteur, offrant des perspectives multiples et divertissantes sur une grande variété de sujets.Ce résumé de "Bric à brac" met en valeur des mots-clés pertinents pour le référencement sur Amazon, tels que "Alexandre Dumas", "recueil", "essais", "chroniques", "récits de voyage", "diversité des sujets", "style vivant", "humour", "aventure" et "trésor littéraire".

  • av George Sand
    265,-

    "Brûlëtte" est un roman écrit par George Sand, l'une des écrivaines françaises les plus célèbres du 19e siècle. Ce roman captivant explore les thèmes de l'amour, de la liberté et de l'émancipation féminine dans une société conservatrice.L'histoire se déroule dans le milieu rural de la France du 18e siècle. Le personnage principal, Brûlëtte, est une jeune femme rebelle et indépendante qui défie les conventions de son époque. Elle refuse de se conformer aux attentes sociales et aspire à vivre selon ses propres valeurs et désirs.Brûlëtte est une amoureuse passionnée et elle tombe rapidement sous le charme d'un jeune homme nommé César. Leur histoire d'amour tumultueuse est marquée par les conflits, les trahisons et les sacrifices. Brûlëtte lutte pour trouver son propre chemin dans un monde dominé par les traditions et les contraintes sociales.George Sand utilise une écriture poétique et évocatrice pour dépeindre les paysages bucoliques de la campagne française et pour exprimer les émotions intenses de ses personnages. Elle explore les idées de liberté individuelle, de passion amoureuse et de lutte contre l'injustice sociale."Brûlëtte" est un roman qui célèbre la force et la détermination des femmes à s'affirmer dans une société patriarcale. George Sand donne voix à Brûlëtte, un personnage féminin audacieux et inspirant, et offre une réflexion profonde sur les questions de genre, d'amour et de liberté.Ce résumé de "Brûlëtte" met en avant des mots-clés pertinents pour le référencement sur Amazon, tels que "George Sand", "roman", "amour", "émancipation féminine", "société conservatrice", "liberté individuelle", "passion amoureuse" et "lutte contre l'injustice sociale".

  • av Johann Gottlieb Fichte
    329 - 369,-

  • av Gottfried Wilhelm Leibnitz
    329,-

  • av Georges Darien
    335

    Alea jacta est! Je viens de passer le RubiconLe Rubicon, c'est le ruisseau de la rue SaintDominique, en face du bureau de recrutement. Je rejoins mon père qui m'attend sur le trottoir.Eh bien! ça y est?Oui, p'pa.Je dis: Oui, p'pa, d'un ton mal assuré, un peu honteux, presque pleurnichard, comme si j'avais encore huit ans, comme si mon père me demandait si j'ai terminé un pensum que je n'ai pas commencé, si j'ai ressenti les effets d'une purge que je n'ai pas voulu prendre.Pourtant, je n'ai plus huit ans: j'en ai presque dixneuf; je ne suis plus un enfant, je suis un hommeet un homme bien conformé. C'est la loi qui l'assure, qui vient de me l'affirmer par l'organe d'un médecin militaire dont les lunettes bleues ont le privilège d'inspecter tous les jours deux ou trois cents corps d'hommes tout nus.Marche bien, c't hommelà! Bon pour le service!Je répète cette phrase à mon père, qui m'écoute en écarquillant les yeux, la bouche entr'ouverte, l'air stupéfait. Toutes les deux minutes il m'interrompt pour me demander:Tu as signé? Alors ça y est? Ils t'ont donné ta feuille de route? Alors, ça y est?Et, toutes les deux minutes un quart, je réponds:Oui, p'pa.

  • av Albert Lozeau
    265,-

    La musique, ce soir, berce comme une vague mourante. Elle est si douce qüelle se fond dans l¿air et se dilue dans le silence. Note à note s¿égrène la mélodie, comme la fleur s¿effeuille pétale à pétale, sans bruit. Et l¿harmonie flotte, poussière de sons, dans l¿atmosphère paisible... La musique est douce, douce... L¿ombre en est tranquillisée, le c¿ur saisi. Presque rien pour l¿oreille, tout pour l¿âme. Je ne sais quoi dans l¿heure endormie la subtilise, l¿évapore. Elle semble venir de très loin, peut-être du fond de mon passé, comme une brise qui aurait fait le tour de la terre ; et je ne sais si la chanson est en-dedans ou en-dehors de moi, tant elle est douce, douce, douce... Et cependant, elle est forte comme une puissance céleste, puisqüelle bouleverse mon être et fait pleurer mes yeux. Je l¿entends à peine, mais elle exulte en moi, tel qüun orgue au matin de Pâques, tel qüun orchestre innombrable, tel qüun carillon triomphal ! Sa douceur formidable enivre mon cerveau, comme pas un vin de France ou d¿Italie. Pourtant, je ne perçois qüun peu de bruit qui palpite, ¿ le battement de mon c¿ur, peut-être ¿ tant elle est douce, douce, douce...

  • av Rosario de Acuña
    265,-

    Padre mío: ya hace muchos días, muchos, que no me hablas, que no me miras; el pasado se aleja de mí sin piedad, y mientras el polvo húmedo y frío de la tierra se lleva poco a poco tus humanos restos, mi vida se desliza a través de sus contadas horas buscando sin cesar el olvido, y hallando solamente el recuerdo; sí: imposible separarme de ti, imposible romper el lazo misterioso de nuestros seres que, identificados en pensamientos y en pasiones, vivían unidos por el más puro de todos los amores; tu voz no vibra ya en la terrena atmósfera, y sin embargo, allá, en las profundidades de mi cerebro, residen las ondulaciones de sus ecos; tus palabras se abren paso a través de mis ideas, y la frase que brota de mis labios es la misma que pronunciaban los tuyos, repetida por mí con el afán de escucharte en mis palabras: tus ojos ya no irradian en las diáfanas olas de la luz mundanal, y sin embargo, tu mirada, con todos aquellos hermosísimos encantos con que la hacía brillar tu noble condición, va fija y grabada en mi pupila, y vive y resplandece en el fondo del pensamiento, como si en él hubiera quedado imborrable la imagen de tus ojos; y cuando, viviendo en tu recuerdo y alegrándome con tu presencia, que tan real me parece, desciende la imaginación a los confines de la tierra, la sonrisa que sentía en mi alma al verte y al oírte se trueca en contracción de espanto y de dolor, al considerar que estamos separados por la eternidad, y que entre nosotros se amontona la podredumbre de un sepulcro y el incansable rodar de los tiempos¿

  • av Johann Wolfgang Goethe
    265,-

  • av Kenneth Steven
    135

    Poet, novelist and essayist Kenneth Steven takes us on a series of meditative quests in search of “atoms of delight”—treasures, both natural and spiritual.In this captivating collection of short pieces, each documenting a different journey through some of Scotland's most beautiful landscapes, Steven invites readers to accompany him as he seeks out crystal-clear waters, delicate orchids, plump berries, and pebbles polished by time and tide. Appreciative of the gift of silence and the value of solitude and simplicity, he takes journeys that prompt introspection, as we pause, breathe, and discover alongside him the transformative power of nature's wild places.Exploring the profound connections and peace we can find in the natural world and within ourselves, this is an evocative book that will inspire you to make your own pilgrimages, to discover the extraordinary in your surroundings when you take time for contemplation.

  • av Duncan Minshull
    249

    "In Globetrotting, Duncan Minshull, the UK's 'laureate of walking,' brings together the work of more than fifty walker-writers who have traveled the world's seven continents by foot. From the 1500s to the present day comes a memorable band of explorers and adventurers, scientists and missionaries, pleasure-seekers and literary drifters recalling their experiences and asking themselves a compelling question -- why travel this way in the first place?"

  • av Nellie Bly
    119 - 185

    "She was part of the 'stunt girl' movement that was very important in the 1880s and 1890s as these big, mass-circulation yellow journalism papers came into the fore." -Brooke KroegerAround the World in Seventy-Two Days (1890) is a travel narrative by American investigative journalist Nellie Bly. Proposed as a recreation of the journey undertaken by Phileas Fogg in Jules Verne's Around the World in Eighty Days (1873), Bly's journey was covered in Joseph Pulitzer's popular newspaper the New York World, inspiring countless others to attempt to surpass her record. At the time, readers at home were encouraged to estimate the hour and day of Bly's arrival, and a popular board game was released in commemoration of her undertaking.Embarking from Hoboken, noted investigative journalist Nellie Bly began a voyage that would take her around the globe. Bringing only a change of clothes, money, and a small travel bag, Bly travelled by steamship and train through England, France--where she met Jules Verne--Italy, the Suez Canal, Ceylon, Singapore, Hong Kong, and Japan. Sending progress reports via telegraph, she made small reports back home while recording her experiences for publication upon her return. Despite several setbacks due to travel delays in Asia, Bly managed to beat her estimated arrival time by several days despite making unplanned detours, such as visiting a Chinese leper colony, along the way. Unbeknownst to Bly, her trip had inspired Cosmopolitan's Elizabeth Brisland to make a similar circumnavigation beginning on the exact day, launching a series of copycat adventures by ambitious voyagers over the next few decades. Despite being surrounded by this air of popularity and competition, however, Bly took care to make her journey worthwhile, showcasing her skill as a reporter and true pioneer of investigative journalism.With a beautifully designed cover and professionally typeset manuscript, this edition of Nellie Bly's Around the World in Seventy-Two Days is a classic work of American travel literature reimagined for modern readers.

  • av Jack London
    129 - 239,-

  • av Jerome K. Jerome
    99 - 125

  • av Victor-Alphonse Huard
    299,-

    ... À 5 heures, nous sommes à Richmond, où règne une tempête de neige. Nous allons souper chez le curé, M. Quinn, puis repartons à 6 1/2 heures. Il nous fallut changer de train à Newport, après y avoir attendu plus d'une heure, à la gare. Ce fut assez ennuyeux ; heureusement je trouvai là un jeune homme de Lévis, qui a voyagé beaucoup, au Mexique, au Texas et autres endroits : il me donna une foule de détails intéressants. Vers minuit, nous repartons...

  • av Dagmar Walser
    415,-

  • av Rainer Maria Rilke
    329 - 369,-

  • av Mary Wollstonecraft
    335

    Tras considerar el devenir histórico y contemplar el mundo viviente con anhelosa solicitud, las emociones más melancólicas de indignación desconsolada han oprimido mi espíritu y lamento verme obligada a confesar tanto que la Naturaleza ha establecido una gran diferencia entre un hombre y otro como que la civilización que hasta ahora ha habido en el mundo ha sido muy parcial. He repasado varios libros sobre educación y he observado pacientemente la conducta de los padres y la administración de las escuelas. ¿Cuál ha sido el resultado? La profunda convicción de que la educación descuidada de mis semejantes es la gran fuente de la calamidad que deploro y de que a las mujeres, en particular, se las hace débiles y despreciables por una variedad de causas concurrentes, originadas en una conclusión precipitada. La conducta y los modales de las mujeres, de hecho, prueban con claridad que sus mentes no se encuentran en un estado saludable, porque al igual que las flores plantadas en una tierra demasiado rica, la fortaleza y provecho se sacrifican a la belleza, y las hojas suntuosas, tras haber resultado placenteras a una mirada exigente, se marchitan y abandonan en el tallo mucho antes del tiempo en que tendrían que llegar a su sazón. Atribuyo una de las causas de este florecimiento estéril a un sistema de educación falso, organizado mediante los libros que sobre el tema han escrito hombres que, al considerar a las mujeres más como tales que como criaturas humanas, se han mostrado más dispuestos a hacer de ellas damas seductoras que esposas afectuosas y madres racionales; y este homenaje engañoso ha distorsionado tanto la comprensión del sexo, que las mujeres civilizadas de nuestro siglo, con unas pocas excepciones, solo desean fervientemente inspirar amor, cuando debieran abrigar una ambición más noble y exigir respeto por su capacidad y sus virtudes.

  • av Agustín Moreto
    329,-

    DON ÍÑIGO Seas, Motril, bien venido.MOTRIL ¿Esa es, Señor, tu alegría? Con cara de hipocondría a recibirme has salido. Cuando vengo de Sevilla a verte recién casado, ¿te hallo tan desazonado? ¿Has dado librea amarilla? Que tu semblante la copia. ¿Triste ya, casado ayer? ¿No te agradó tu mujer? ¿Has caído ya en que es propia? ¿Has dado en guerra civil? ¿Echas menos lo soltero? ¡Te ha salido el dote güero?DON ÍÑIGO No me be casado, Motril; que es la congoja en que peno. MOTRIL ¡Jesús! Pues ¿quién te curó de una boda que te dio, estando tú sano y bueno?

  • av Ricardo Güiraldes
    265,-

    8 a. m. Instalado en el tren con premura. (Un tren largo aquí y que nada será perdido en la pampa, dentro de poco). Buenos Aires, Mendoza, Santiago, cordillera inclusive, con derroche de cumbres, laderas y demás componentes obligatorios. Va hacer mucho calor y tierra de esa que, ha poco, aventaba cascos de caballos indios. Entretanto cruzan por andenes y pasadizos algunos remolinos de provincianos: héroes que vuelven d haber conquistado la capital. Arrinconarse y mirarlos con el merecido respeto. Sombreros grises, martingalas, guantes color patito, tez mate y pelo lacio. Sube a mi vagón una pareja que he encontrado en la agencia donde compré mi boleto. Recuerdo que en aquella ocasión miré a la mujer como se mira una belleza de cinematógrafo a cuya patria no se irá. Ahora, la coincidencia de nuestro encuentro me parece significativa. Me pregunto: ¿es un peligro? Respondo con un nuevo interrogante: ¿no es siempre un peligro vivir?

  • av Gonzalo de Berceo
    265,-

    1.En el nomne del Padre, que fizo toda cosa, Et de don Ihesuchristo,fijo de la Gloriosa, Et del Spiritu Sancto,que egual dellos posa, De un confessor sancto quiero fer una prosa.2.Quiero fer una prosa en roman paladino En qual suele el pueblo fablar a su veçino, Ca non so tan letrado por fer otro latino, Bien valdrá,commo creo,un vaso de bon vino.3.Quiero que lo sepades luego de la primera Cuya es la ystoria, metervos en carrera: Es de Sancto Domingo,toda bien verdadera, El que diçen de Silos,que salva la frontera.4.En el nonne de Dios,que nombramos primero, Suyo sea el preçio,yo seré su obrero, Galardón del laçerio yo em él lo espero, Que por poco serviçio da galardón larguero.5.Sennor Sancto Domingo,dizlo la escriptura, Natural fue de Cannas,non de bassa natura, Lealmente fué fecho a toda derechura, De todo muy derecho,sin nulla depresura.

  • av Benito Perez Galdos
    265,-

    DON ISIDRO, en la mesa, examinando un libro de cuentas, DOÑA TRINIDAD, en el centro, sentada; junto a ella, DON NICOMEDES, sentado como en visita, LUENGO, en pie.ISIDRO.- (Dando un gran suspiro, cierra el libro de cuentas.) Si Dios no hace un milagro, no hay salvación para mi casa.TRINIDAD.- (Afligida.) ¡Jesús nos valga!LUENGO.- Querido don Isidro, ánimo. Una retirada honrosa, como dijo el otro, vale tanto como ganar la batalla.NICOMEDES.- Justo. El valor es plata, la prudencia oro. ¿Que no puede usted vencer? Pues se retira en buen orden, y...LUENGO.- Y acepta el traspaso que le propuse.TRINIDAD.- ¡Traspasar, rendirse cobardemente! ¡Ay, si viene la miseria no es decoroso que nos entreguemos a ella sin lucha!ISIDRO.- (Con gran abatimiento.) ¡Luchar! ¡Qué bonito para dicho! Pero, en fin, luchemos, alma, luchemos. (Reanimándose.) Cierto que aún podríamos... Luengo querido, don Nicomedes, yo veo un medio de salir a flote, con paciencia, y tiempo por delante... pero necesito del concurso de los buenos amigos...LUENGO.- Don Isidro de mi alma, doña Trinidad, bien saben que les quiero como un hijo... ¡Ah, si yo tuviera capital, ya estaba usted salvado! Pero es público y notorio que mis corretajes no me dan más que lo comido por lo servido. El amigo don Nicomedes, a quien hablé esta mañana de parte de usted, ha tenido la bondad de venir conmigo para manifestarles...

  • av Miguel de Cervantes Saavedra
    265,-

    Un quídam Caporal italïano, de patria perusino, a lo que entiendo, de ingenio griego y de valor romano, llevado de un capricho reverendo, le vino en voluntad de ir a Parnaso, por huir de la Corte el vario estruendo. Solo y a pie partióse, y paso a paso llegó donde compró una mula antigua, de color parda y tartamudo paso. Nunca a medroso pareció estantigua mayor, ni menos buena para carga, grande en los huesos y en la fuerza exigua, corta de vista, aunque de cola larga, estrecha en los ijares, y en el cuero más dura que lo son los de una adarga. Era de ingenio cabalmente entero: caía en cualquier cosa fácilmente, así en abril como en el mes de enero. En fin, sobre ella el poetón valiente llegó al Parnaso, y fue del rubio Apolo agasajado con serena frente.

  • av Roberto Arlt
    265,-

    Cierto astrólogo me dijo una vez que el signo zodiacal que presidía la casa de mi nacimiento indicaba, entre otros accidentes, temerarios peligros en viajes de mar, y yo sonreí con dulzura porque no creía en la influencia de los astros; de manera que al iniciar mi viaje hacia Panamá ni por un momento se me ocurrió que me aguardaban aventuras tan tremendas como las que me permitirían compaginar la presente crónica, que, sumada a los informes telegráficos del corresponsal del "Times" en Honolulú, constituye una de las más sorprendentísimas historias que la Geología haya podido desear para completar sus estudios sobre las dislocaciones que se producen en el fondo del océano Pacífico. Tuve el presentimiento de la desgracia el día 23 de setiembre a las 16 horas, momento en que permanecía recostado en la hamaca del primer puente del buque "Blue Star", mirando caer la tarde sobre el puerto de Antofagasta.

  • av Johann Wolfgang Goethe
    329 - 335

  • av Federico Garcia Lorca
    329,-

    SÍMBOLOCristo tenía un espejo en cada mano. Multiplicaba su propio espectro. Proyectaba su corazón en las miradas negras. ¡Creo!EL GRAN ESPEJOVivimos bajo el gran espejo. ¡El hombre es azul! ¡Hosanna!REFLEJODoña Luna. (¿Se ha roto el azogue?) No. ¿Qué muchacho ha encendido su linterna? Sólo una mariposa basta para apagarte. Calla... ¡pero es posible! ¡Aquella luciérnaga es la luna!RAYOSTodo es abanico. Hermano, abre los brazos. Dios es el punto.

  • av Wilde Oscar
    265,-

    LADY CAROLINE: Creo que ésta es la primera casa de campo inglesa en la que vive usted, ¿verdad, miss Worsley?HESTER: Sí, lady Caroline.LADY CAROLINE: Me han dicho que tienen ustedes casas de campo en América. HESTER: No muchas.LADY CAROLINE: ¿Y tienen ustedes lo que aquí llamamos campo?HESTER (Sonriendo): Tenemos el campo más grande del mundo, lady Caroline. Suelen decirnos en la escuela que algunos de nuestros estados son tan grandes como Inglaterra y Francia juntas.LADY CAROLINE: ¡Ah! Supongo que sí. (A sir John.) John, deberías ponerte la bufanda. ¿De qué sirve que yo siempre esté haciéndote bufandas, si luego tú no las usas?SIR JOHN: Tengo mucho calor, Caroline, te lo aseguro. LADY CAROLINE: Creo que no, John. Bueno, no podía usted haber venido a un sitio más encantador que éste, miss Worsley, aunque la casa es excesivamente húmeda, de una humedad terrible, y la querida lady Hunstanton a veces no está muy acertada en la elección de la gente que invita aquí. (A sir John.) Jane hace demasiadas mezclas. Lord Illingworth, desde luego, es un hombre de gran distinción. Es un privilegio conocerlo. Y ese miembro del Parlamento, míster Kettle¿

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